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pour les agrandir
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Extension des
glaciers à la fin du Petit Âge Glaciaire |
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Collection Vallouimages -
Vers 1880 |
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Escarpement des Petites
Rousses |
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Photo Vallouimages -
Juin 2009 |
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Roches moutonnées au
dessus du Refuge de la Fare |
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Photo Vallouimages -
Juillet 2009 |
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Pic de l'Étendard Lac de
la Fare |
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Photo Vallouimages -
Juin 2009 |
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Glacier de la Fare |
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Collection
Vallouimages -Vers 1900 |
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Glacier de la Fare |
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Collection
Vallouimages -Vers 1940 |
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Massif des Grandes
Rousses - Oisans
Glaciers des Grandes Rousses
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Des glaciers en déroute
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En cours de rédaction
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Le massif des Grandes Rousses doit l'existence de glaciers
sur ses 4 versants à sa position et à son altitude qui lui valent de prendre de
plein fouet les précipitations venant de l'ouest. Sa géomorphologie a enregistré
la présence d'un englacement significatif à son échelle. Les vallées qui le
délimitent et les vallons affluents sont typiquement glaciaires :
- vallée de
l'Eau d'Olle à l'ouest et au nord-ouest ;
- vallée de l'Arvan au nord ;
- vallée du Ferrand à l'est ;
- vallée de la Sarenne au sud.
Les Rochers du Génépi, les Rochers de la Curiaz
, le bassin du Rieu Blanc au nord témoignent de l'extension de sa couverture
glaciaire et les lacs omniprésents occupent tous les ombilics, notamment sur le
versant ouest du massif où chaque gradin est occupé par une génération de lacs
lacustres, témoin chacune d'une phase de recul du grand Glacier des Rousses
qui recouvrait autrefois tout le versant.
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Versant ouest du massif depuis le Pic de l'Étendard
Cliquer sur la photo pour
l'agrandir |
Si, malgré les écrans de la Chartreuse et du Belledonne,
son altitude supérieure lui permet d'être assez bien arrosé et donc de conserver
une couverture glaciaire résiduelle., celle-ci n'est plus suffisante
pour assurer son alimentation et tous ses glaciers sont aujourd'hui en zone
d'ablation. Ils régressent tous et ils apparaissent condamnés à disparaître à
plus ou moins brève échéance. C'est d'ailleurs déjà fait pour certains d'entre eux.
Toutefois il n'en fut pas toujours ainsi et le relief a
mémorisé leurs extensions passées. Si ils ne furent jamais assez
développés pour échancrer l'arête faîtière ou complètement dégagé le
socle cristallin de sa couverture sédimentaire, ni même évidés
complètement leurs vallées, ils ont inscrit une
série de petits cirques alvéolant les parois, ils ont raboté de vastes
étendues de rochers aux moutonnements caractéristiques, ils ont
surcreusé les roches tendres et déposé des plaquages morainiques plus ou
moins visibles, ils ont laissé derrière eux une multitude de lacs dont
les générations successives sont autant de marqueurs des extensions
passées.
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Glaciers actuels
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L'englacement indiqué sur les cartes IGN ne correspond plus à la
réalité, les derniers relevés se sont étalés de 1953 à 1977 ! Même les photos
satellite de Google Earth qui datent de 2003 à 2006 ne sont plus à jour.
On rencontre en partant sud et en tournant sud, ouest, nord, est :
-
Le Glacier de Sarenne, situé dans une véritable conque glaciaire
(3), se
résume aujourd'hui à quelques pitoyables lambeaux de glace en train de
fondre. Son orientation plein sud et l'absence de moraine superficielle le
condamnent irrémédiablement à brève échéance.
-
Le Glacier de l'Herpie au dessus du Lac Blanc a
déjà disparu ;
-
Le
Glacier des Rousses
est en cours de dislocation ; seule sa partie centrale est encore
significative et mériterait plutôt de s'appeler Glacier de la Fare,
pour bien entériner la fin du glacier qui recouvrait le versant ouest du
Pic Bayle. Dans les années 1970, il remplissait encore le gradin rocheux
long de plus de 3 kilomètres entre 2800 m au nord, et plus de 2900 m au sud,
et une courte langue de glace s'évacuait même au dessus du Lac de la Fare,
qu'elle atteignait au début du siècle dernier. Mais déjà un petit lac
annonçait le Lac des Rousses tout au nord (3).
-
Le
Glacier de la Barbarate,
subdivisé en un glacier sud et un glacier nord dès les années 1950, se
résume aujourd'hui à sa seule branche nord encore bien active. Dans les
années 1970, sa langue terminale plongeait dans un lac juxta-glaciaire
retenu par un verrou, prolongement nord de la barre rocheuse qui délimitait
à l'aval le Glacier des Rousses. Au début du siècle dernier, sa
langue franchissait le verrou et renforcé par celle de la branche sud
s'avançait en direction du Lac de la Jasse 200 m plus bas.
Aujourd'hui la langue est remontée de 200 m au dessus du lac pro-glaciaire.
-
Le petit Glacier de la Cochette se blottit encore tout
en haut de son couloir, bien protégé par les Cimes de la Cochette et
leur arête ouest. Contrairement à ce qu'indique la carte IGN, il n'y a plus
de glacier dans les deux couloirs parallèles plus au nord, notamment sous le
Col de l'Œil des Rousses. Ces petites glaciers de versant
descendaient autrefois jusqu'à l'escarpement qui prolonge au nord la barre
rocheuse des Rousses et qui disparaît plus au nord après avoir perdu
beaucoup d'altitude.
-
Le Glacier de Saint-Sorlin est le principal glacier du
massif. Il se développe sur un vaste plan incliné orienté au nord-est. Il a
lui aussi beaucoup régressé et son retrait d'après 1950 s'est accompagné de
l'apparition de petits lacs comme le Lac Gris (2663 m). Plus
anciennement, le glacier se subdivisait en deux langues dirigées l'une vers
le nord jusque vers le Lac Tournant et appartenant au bassin de la
Romanche
par la vallée de l'Eau d'Olle, l'autre vers le nord-est où le Rieu
Blanc évacue la plus grande partie de ses eaux vers l'Arvan dans
le bassin de l'Arc. Le Lac Blanc et le Lac Bramant (ou
Grand Lac) témoignent d'avancées et de retraits plus anciens. Vaste
de 670 ha en 1870, de 320 ha en 1970, sa superficie est en l'an 2000, de
l'ordre de 270 hectares, elle a encore diminué depuis. Son épaisseur est
estimée entre 30 et 75 mètres
(4). La remontée
de la ligne d'équilibre du glacier laisse prévoir la poursuite de son recul
et une simulation annonce même sa disparition vers 2060.
-
Le petit Glacier de Côte Blanc sous les Cimes de la
Cochette dominait le Glacier de Saint-Sorlin sur sa rive gauche
en direction du Lac Tournant. Le glacier encore bien marqué sur la
carte IGN n'existe plus, il ne reste qu'un lambeau de glace sous la Cime
Nord de la Cochette (3239 m). Il a dégagé le Lac de Côte Blanc à
2864 m.
-
Le
Glacier de la Valette se réduit à deux petits névés
permanents. Sa quasi disparition a libéré les 3 Lacs de la Valette à
plus de 2700 mètres d'altitude.
-
Le
Glacier des Quirlies en impose encore. Il résulte
de la confluence des glaces issues des pentes supérieures du Pic de
l'Étendard et d'une langue diffluente du Glacier des Malatres. La
confluence des deux glaciers est matérialisée par une moraine médiane bien
marquée qui constitue de fait le front du glacier. En effet, les deux
glaciers sont des glaciers blancs où l'ablation est plus forte que sous la moraine. Résultat, les deux langues s'enfoncent et régressent
plus vite que la partie protégée par la moraine qui se retrouve en avant. Le
retrait du glacier a provoqué l'apparition d'un lac juxta-glaciaire dans les
années 1950. Depuis 2004, le glacier ne plonge plus dans le lac. Au
contraire son front sous la moraine continue à s'en éloigner, alors que le
front des glaces sur son flanc droit régresse vite sur les rochers
surchauffés de sa rive gauche. Lors des phases de glaciation,
les deux glaciers n'en faisaient qu'un avec peut-être simplement un
affleurement rocheux au niveau du Râteau des Rousses. L'apport de
glace du Glacier des Malatres diminuant, les deux glaciers pourraient
se séparer à plus ou moins long terme et évoluer séparément.
-
Le
Glacier des Malatres recouvre le versant est du Pic Bayle. L'essentiel de ses glaces diffluent aujourd'hui vers le
Glacier des Quirlies. Il n'y a plus de dynamique glaciaire pour le
Glacier des Malatres stricto sensu orienté au sud-est qui régresse vite, notamment sous sa
partie droite sous le Mont Savoyat où l'apport de glace s'est tari.
Une petite diffluence subsiste à l'ouest de la crête du Râteau des Rousses,
mais son retrait rapide a provoqué l'apparition d'un premier lac vers 2740m
et du Lac des Malatres vers 2800 m.
-
Le
Glacier du Grand Sablat occupe un cirque orienté au
sud-est à plus de 3100 m entre le Pic du Lac Blanc et le Pic
Bayle. Il s'est réfugié sur ses escarpements rocheux supérieurs et il ne
communique plus avec une zone encore englacée sous le Pic du Lac Blanc.
Il pourrait très vite se résumer à un glacier de cirque.
Il possède une moraine latérale gauche bien marquée mais libre de toute
glace.
Cet état des lieux confirment les craintes précédentes d'une
rapide déglaciation du massif. Rapide voire plus pour le Glacier de Sarenne
et le Glacier des Rousses,
elle devrait prendre plus de temps pour le Glacier des Quirlies et le
Glacier de Saint-Sorlin.
__________
Les stades de glaciation
__________
Trois stades de glaciation du massif (1) ont été repérés sur le
versant ouest du massif grâce aux traces, notamment lacustres, laissées sur les
trois gradins rocheux que l'on rencontre jusqu'à la crête faîtière :
-
Le
gradin inférieur, entre 2000 et 2100 m sur le plateau entre Chavannus
et l'Alpette, s'abaissant vers 1900 m plus au nord. Il comporte
plusieurs lacs sur le versant ouest insérés dans la pelouse, avec une vie
organique significative, voire colonisés par la végétation : Lac
Noir, Lac Besson et Lac Rond, Lac Faucille, Lac Carrelet et
Lac Fumat, souvent à sec. On retrouve ce gradin moins marqué au sud
vers 1800 m sur les plateaux de Brandes et de l'Alpe d'Huez.
Complètement colonisé par la végétation, il indique un englacement ancien.
-
Le gradin intermédiaire, ou
Plateau des Petites Rousses,
prolongé au nord par le plan incliné descendant du Plan des Cavalles
jusqu'à la Cabane de la Cochette, à l'aplomb de l'Aiguille Noire.
Encore mieux marqué que le précédent et plus long, il s'abaisse du sud au
nord de 2500 à 2600 m jusqu'à 2200 m au Col du Couard et 2000 m à la
cabane. Très minéral au sud avec de nombreux dépôts morainiques et des
roches moutonnées d'hier, de moins en moins vers le nord, il témoigne d'un
englacement plus récent. Il comporte de nombreux lacs, très minéraux au sud,
plus colonisés au nord, qui dégèlent assez tardivement : Lac Blanc
(2525 m), Lac du Milieu (2679 m), Lac de la Fare (2641 m)
encore pro-glaciaire, Lac de Balme Rousse (2596 m), très peu profond,
Lac des Pétites (v. 2500 m), Lac Tissot (v. 2500 m),
Lac de
la Jasse (2467 m), puis plus loin les petits Lacs de Neyza (2184
m), plus d'autres petits plans d'eau sans nom. On distingue une moraine pas
très vieille descendant vers le Lac de la Fare et une autre fossile
sous les rochers vers le Lac du Milieu.
-
Le gradin supérieur, ou Plateau des Rousses, est plus
étroit et surcreusé dans des terrains houillers tendres derrière les roches
dures. Il commence au sud sous le Col de l'Herpie à plus de 2900 m
et s'abaisse progressivement jusqu'au Lac des Rousses à 2780 m. Il
est en cours de déglaciation, le
Glacier des Rousses
disparaît progressivement sauf dans la partie centrale où le Glacier de
la Fare qui descend du Pic Bayle le remplace. Au sud, le Lac
Blanc Supérieur, entouré de moraines et de bancs de sable, est encore un
lac juxta-glaciaire. De multiples plans d'eau occupent les trous de rochers
jusqu'à la remontée sur le Glacier de la Fare. Au nord, le Lac des
Rousses, de faible profondeur, également juxta-glaciaire, est encore en
cours d'extension, 40 ans après sa première apparition.
Ce gradin est ensuite moins marqué plus au nord, il commence par un petit
vallon descendant, derrière l'escarpement rocheux, mais s'interrompt à la
hauteur du Glacier de la Barbarate qui l'a complètement érodé. On le
retrouve au pied de la langue de l'actuel glacier où il forme un verrou qui
retient le Lac de la Barbarate (2681 m). Il se prolonge ensuite par
un simple épaulement jusqu'à l'aplomb de l'Aiguille Noire en perdant
encore de l'altitude (2375 m à son extrémité nord).
-
On ne peut pas exclure un 4e gradin à la hauteur des bassins
supérieurs des Glaciers de la Fare et de la Barbarate.
Ces trois gradins correspondent à trois stades de glaciation auquel on peut ajouter un 4e stade, le stade actuel de déglaciation :
-
Stade de Brandes : C'est le plus ancien, la glace couvrait tout le
plateau inférieur et une langue s'écoulait probablement en direction d'Oz.
Elle s'étendait jusqu'aux environs de l'Alpe d'Huez et sur le
Plateau de Brandes et se déversait par le Col de Cluy vers le
sud, mais le faible dégagement de la vallée de la Sarenne par le
glacier éponyme n'indique pas un glacier très puissant. On peut associer le
Stade de Brandes aux glaciations du Pléistocène (Riss, Würm).
-
Stade des Petites Rousses : Tout le gradin
intermédiaire, du Lac Blanc au Col du Couard, Plateau des
Petites Rousses et Plan des Cavalles, était recouvert par les
glaces. Les glaces devaient descendre par une belle chute de séracs au
dessus du gradin, pas tout du long si on en croit la moraine fossile repérée
vers le Lac du Milieu. Mais ce devait en particulier être le cas à la
hauteur des lacs qui marquent des surcreusements locaux. Le Glacier de la
Barbarate était suffisamment puissant pour éroder complètement
l'escarpement rocheux. Les glaces devaient apparaître en bordure du plateau
et des langues descendaient en direction du gradin inférieur à la hauteur du
Lac du Milieu et du Lac de la Fare en dessous des roches
moutonnées actuelles. On peut lié ce stade aux petites poussées
glaciaires du Dryas (III, II et I) (2).
-
Stade des Rousses : C'est le stade subactuel qui a
connu ses derniers maxima en 1860, 1890 et 1920. La glace occupe le gradin
supérieur et quelques lobes sont descendus jusqu'au plateau intermédiaire.
Le
Glacier de la Fare en particulier atteignait son lac et le Glacier de
la Barbarate devait déborder son verrou. Il correspond au Petit Âge
Glaciaire.
-
Stade actuel de déglaciation : Il a été amplement
décrit par ailleurs pour le
Glacier des Rousses.
Les simulations font même craindre la disparition totale des glaciers dans
le massif après 2060.
On peut retrouver ces 3 stades au niveau du Glacier des Quirlies et des
autres glaciers du versant est :
-
Le
Stade de Brandes est marqué dans le paysage par la belle courbure de
la vallée au niveau du chalet. La Pierre de l'Oiseau est un bloc
déposé par ce glacier. Les autres glaciers rejoignaient le fond de la vallée
mais sans parvenir à la dégager. Des
traces de terrains glaciaires sur l'Échine de Praouat indiquent
que les glaciers la franchissaient. Le petit Glacier de la Valette
qui descendait dans le vallon homonyme avait une diffluence vers l'Arvan,
mais il a peu érodé la Crête des Sauvages
et l'arête est de la Cime de la Valette. L'escarpement rocheux qui va
du Lac des Quirlies au Col de Sarenne n'est pas un épaulement
glaciaire mais est d'origine tectonique, il s'agit de la cassure bordière du
massif cristallin (Faille du Chambon) qui domine les schistes de la
vallée.
-
Le Stade des Petites Rousses correspond à la moraine
fossile que l'on distingue en dessous de la Pierre de l'Oiseau et qui
canalise le torrent. Le glacier devait dépassé de peu le chalet et ses
voisins devaient stationner au dessus de l'escarpement sans réussir à le
surcreuser ailleurs que sous le Glacier des Quirlies.
-
Le Stade des Rousses a vu le glacier progresser
jusqu'en dessous du verrou où sa langue formait un beau lobe arrondi si on
en juge par les dépôts de moraines.
__________
Notes :
(1) Flusin, Jacob, Offner, 1909,
repris par Robert Vivian, in
Vivian, 1971.
(2) Chardon, 1991.
(3) Robert Vivian, in
Vivian, 1971.
(4) Robert Vivian, in
Virtedit, 2001.
__________
Références :
Chardon, 1991: Chardon (M) -
L'évolution tardiglaciaire et holocène des glaciers et
de la végétation autour de l'Alpe d'Huez, in Revue
de géographie Alpine. 1991, Tome 79 n°2. pp 39-53.
Flusin, Jacob, Offner, 1909 :
Études glaciaires, géographiques et botaniques dans le
massif des Grandes Rousses.
Gidon, 2001 et seq. : Gidon (M) -
Geol-Alp : Atlas Géologique des Alpes
Françaises.
IGN : Carte TOP 3335 ET, Edition
2, 1997. Relevés de 1953 à 1977.
Tane, Hillairet : Tane (JT) et
Hillairet (J) - L'Alpe d'Huez et le massif des
Grandes Rousses.
Lecture géologique des paysages.
Vivian, 1971 : Vivian (R) -
Les glaciers des Grandes Rousses, in Revue de
géographie Alpine. 1971, Tome 59 n°3. pp 429-432.
__________
Articles connexes :
Glaciers des Grandes
Rousses : Des glaciers en déroute
Glacier des Rousses :
Glacier des Rousses,
Glacier de la Fare,
Glacier de la Barbarate
Lacs des Rousses :
Plateau de l'Alpette, Plateau des
petites Rousses, Plan des Cavalles, Circuit des lacs,
Refuge de la
Fare
Vallée du Ferrand :
Glacier du Grand Sablat,
Glacier des Malatres,
Glacier des Quirlies,
Glacier de la Valette
Glacier de Saint-Sorlin
: Glacier de Saint-Sorlin,
Glacier de Côte Plan
Vallée de la Sarenne :
Glacier de Sarenne,
Huez,
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Chronique
glaciaire
Nouvelles sur la glaciologie du massif des Écrins et d'ailleurs.
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