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de mise à jour et de reprise des photos
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La Roche-de-Rame
est une commune du département des Hautes-Alpes
située dans la vallée de la Durance en aval de
L'Argentière-la-Bessée.
Entièrement sur la
rive gauche de
la
Durance, elle
profite d'un élargissement de la
vallée et de belles terrasses ensoleillées sur lesquelles villages et
autrefois cultures se sont développés.
Contrairement à
L'Argentière,
son territoire, avec les vallons de l'Ascension et de
Bouchouse, s'enfonce dans le chaînon calcaire qui sépare la
Durance
du Queyras
où il est facile de se rendre par le Col de Néal, à 2509 m
d'altitude tout de même.
Ses
823 habitants (1)
- les Rochons, font d'elle la 3e commune du
Pays des Écrins, une commune qui reste très marquée par son passé
industriel, jusque dans son habitat.
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Site de La Roche-de-Rame
Panorama Vallouimages - Avril 2011
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La Roche-de-Rame en bref |
Code postal
: 05310 |
Code Insee : 05122 |
Canton : L'Argentière-la-Bessée |
Communauté de communes :
Pays des Écrins |
Anciens noms : La Roche sur Embrun ; 1793 :
La Roche ; 1804 : La Roche-sous-Briançon ; 1889 : La
Roche-de-Rame |
Habitants : les Rochons
Sobriquets : les Peygus,
les Peygouliers - Autrefois, les habitants de La Roche sur Embrun
produisaient de la poix. |
Nombre d'habitants :
Population municipale : 830 -
Population totale : 852 (populations légales 2009 en vigueur au 1er
janvier 2012)
Dernier recensement : 823
(1)
823 habitants au recensement
de 2008, en forte croissance de 144 habitants soit + 21 % par rapport au
précédent recensement de 1999.
679 habitants au recensement
de 1999, en diminution de 23 habitants soit - 3 % par rapport au précédent
recensement de 1990. |
Superficie : 4 088 ha = 40,88 km2,
soit 20,13 habitants au km2 |
Altitudes extrêmes :
910
m
aux Gravières - 2 808 m au Pic du Haut Mouriare.
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Principaux hameaux
: Les Queyras
(chef-lieu), le
Bathéou,
les Bonnaffés,
les Bruns,
Coutin,
la
Fare,
la Frairie,
Géro,
les
Gillys,
le
Serre,
Pra Reboul.
Hameau abandonné :
Champaussel. |
Site de La Roche-de-Rame
Panorama Vallouimages - Fin novembre 2007
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Le territoire de La Roche-de-Rame
est structuré autour des deux magnifiques vallons suspendus que sont le
vallon de l'Ascension et le vallon de Bouchouse où se situent les
alpages de la commune, encore parcourus par les troupeaux de moutons
transhumants. À une nuance près, il s'étend sur leurs deux bassins-versants.
Le vallon de
l'Ascension
est sauvage avec la seule bergerie de l'Alpavin. Le Lac de
l'Ascension
(2306 m) et les petits Lacs Escur
occupent le cirque supérieur dominé par le Pic du Haut Mouriare
(2808 m). Curieusement le bel alpage de l'Alpavin
au fond du cirque se trouve sur la commune de
Saint-Martin-de-Queyrières. Sa partie aval est très encaissée, mais son
versant adret était exploité au dessus des Balmes, dans les
secteurs du Villars (1265 m, plusieurs ruines) et plus haut des
Aiguilles (1792 m, plusieurs ruines et cabane forestière). Il communique en
amont avec Saint-Martin-de-Queyrières
par l'Alpavin, dans sa partie médiane avec l'Oriol de
Sainte-Marguerite par le Col des Queyrelets (2402 m) et depuis les
Aiguilles avec le haut du Bois de France par le Pas du Loup.
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Collet du Peyron |
L'Aravet |
Lacs et l'Alpavin |
Lac Escur |
Juillet 2001 |
Juillet 2001 |
Juillet 2001 |
Juillet 2001 |
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Lac Escur |
Lac de l'Ascension |
Lac de l'Ascension |
Lac de l'Ascension |
Juillet 2001 |
Juillet 2001 |
Août 1991 |
Août 1991 |
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Le vallon de
Bouchouse
est plus riant entre les deux anciens hameaux d'alpage du Lauzet
(1786 m) et du Cougnet (1901 m). Celui des Ducs a
disparu, celui du Giet (1831 m) a été partiellement retapé. On trouve
plus haut des traces de cabanes d'alpage, ainsi à l'Aravet, dont le nom
indique l'ancienne présence d'arolles. Plus en amont, le Vallon de
Pansier
n'est guère fréquenté contrairement au large vallon de la Pisse
qui donne accès au Queyras par les Cols de Néal
(2509 m) et du Lauzon
(2576 m). Le petit Lac de Néal (2453 m), blotti au pied de
son Col, face au Pic des Esparges Fines
(2706 m), joliment nommé, est très fréquenté l'été par les promeneurs venus d'en
bas ou de Brunissard par Clapeyto.
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Bouchouse - Le
Cougnet |
Vallon de
Bouchouse |
Cabane de Néal |
Lac de Néal |
Photos Vallouimages d'après diapositives Ektachrome - Août 1998 |
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← |
Lac de Néal |
→ |
Les Esparges Fines |
Pic du Béal Traversier |
Photos Vallouimages d'après diapositives Ektachrome - Août 1998 |
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Vallon de Pansier
- Pic du Haut Mouriare |
Les Aurus |
Vallon de Pansier |
Photos Vallouimages d'après diapositives Ektachrome - Août 1998 |
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La commune se prolonge au sud jusqu'au
Torrent de Pra Reboul, en limite entre l'Argentiérois et le
Guillestrois. Cette extrémité de la commune recèle un petit bijou de hameau
dans le site enchanteur de Champaussel. Abrité du vent par Coste
Arnaud
et orienté au sud, il domine un plan incliné propice aux cultures qu'un canal
issu du Torrent de Pra Reboul irrigue. Le hameau est aujourd'hui
abandonné, mais une association, Terre de Cultures, a entrepris la
restauration de quelques maisons.
La Roche-de-Rame partage la
Durance avec ses vis-à-vis, Freissinières et Champcella. Les
crues de celle-ci ont marqué son histoire et sont même à l'origine de sa
création. Toute la zone en contrebas de la voie ferrée correspond à la zone
inondable de la Durance. Elle y présente une structure en tresse bien
marquée avec de multiples chenaux et îles, d'où le nom du secteur les Iscles
ou les Isclas avant les Gravières en face de Pra Reboul.
Hormis sur les pentes qui
dominent directement le village, une belle forêt sèche de pins couvre tous les
versants jusqu'à l'altitude de 2200 m environ, voire même jusqu'à plus de 2300 m
vers la Crête de l'Aste. Des lieux-dits comme le Sapet
distinguent les sapinières sur quelques zones plus fraîches orientées au nord,
tandis que le nom
les Rouvières
signale une chênaie à proximité de Pra Reboul.
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Nommée la Roche
sur Embrun sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle,
puis la Roche-sous-Briançon au XIXe siècle, la commune ne fut
finalement appelée la Roche-de-Rame qu'en 1889 du nom d'un
lieu-dit bizarrement situé en dehors de sa juridiction et donnant lieu
de plus à un joli pléonasme,
Rame
voulant dire la roche. Le décret parut en janvier 1890 en
précisant que
la commune de la Roche appelée La Roche sous Briançon pour la
distinguer de la Roche de Gap
[la Roche des Arnaud],
est autorisée à prendre à l'avenir le nom de la Roche-de-Rame.
Ceci afin d'éviter les erreurs involontaires ou administratives des
Postes et des Chemins de fer."
La Roche-sous-Briançon,
comme Champcella et Freissinières, faisait partie du canton de
Guillestre au cours du XIXe siècle. Ces communes font aujourd'hui partie de
l'Argentiérois, qui correspond au canton de
l'Argentière, et de la communauté de communes du Pays des Écrins.
Elle fut dotée d'une gare à la mise en service du tronçon ferroviaire
Mont-Dauphin - Briançon le 14 septembre 1884, mais celle-ci fut
désaffectée à la fin des années 1950.
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Lac et au fond le
village |
Lac et au fond le
village |
Lac et au fond le
village |
Entrée côté
Briançon |
Vers 1900 |
Vers 1900 |
Vers 1900 |
Vers 1900 |
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Entrée côté Briançon |
Entrée côté Embrun |
Entrée côté Embrun |
Entrée côté Embrun |
Vers 1900 |
Vers 1900 |
Vers 1900 |
Vers 1910 |
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L'ancien bourg, le
long de la route nationale, souffre de l'absence de déviation. Les
commerces, les hôtels et les habitants désertent un secteur devenu
invivable. De ce fait, l'habitat se répartit le long du Torrent de
Bouchouse
et dans une dizaine de hameaux proches les uns des autres et de moins en
moins séparés au bas de la pente en retrait de la route -
la
Fare,
Coutin, le
Serre,
le
Bathéou,
les
Frairies,
le Goudeyron,
les
Gillys,
Pra Paret,
les Bruns,
les Bonnaffés,
Géro,
Champ Pérussier.
Seul Pra
Reboul
est excentré en aval et avec sa déviation !
La disparition de
l'agriculture a entraîné la transformation et la banalisation de l'habitat dont
il reste assez peu d'éléments caractéristiques. L'église Saint-Laurent
M.H. date de la fin du XVe siècle après le transfert de la paroisse de
Rame
en 1444. Des peintures murales datant du début du XVIe siècle ont été mises au
jour et restaurées dans les années 1980. Elles retracent la vie de saint
Pancrace et les martyres de sainte Catherine d'Alexandrie et de
saint Hippolyte. Le chœur devait comporter une représentation des apôtres un
peu plus ancienne -
fin du XVe siècle.
Seuls deux d'entre eux sont en partie conservés.
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La rue principale |
Maison
traditionnelle |
Église
Saint-Laurent |
Église
Saint-Laurent |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
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L'usine La Nitrogène |
L'usine La Nitrogène |
L'usine La Nitrogène |
L'usine La Nitrogène |
Vers 1920 |
Vers 1920 |
Vers 1920 |
Vers 1920 |
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Si l'agriculture a
complètement disparue, la poursuite de l'activité industrielle est elle
de plus en plus incertaine. Elle se situe dans deux domaines :
(i)
la production de métaux
non ferreux (calcium, magnésium, ...) par une succession d'entreprises issues de
La Nitrogène Française créée en 1910 et de la Société
d'Electrométallurgie du Planet qui en prie la suite en 1945, Péchiney
Électrométallurgie
(de1948 à 2001),
SKW Métallurgie
(de 2001 à 2005),
Injection Alloys
(de 2005 à 2006),
Elsamétal (de 2006 à 2009) et enfin MG Industries depuis 2009. Une
vraie saga à rebondissements, dont à chaque fois les salariés ont fait les frais
:
De re-structuration
industrielle en cession d'actifs, Péchiney Électrométallurgie a fini par
créer une joint-venture avec SKW Métallurgie AG, basée à Trosberg,
en Allemagne, filiale à 100% de Degussa AG, en octobre 2001, avec de
grandes ambitions à en croire les déclarations de l'époque. Trois ans plus tard,
l'alternative était entre une reprise par d'autres investisseurs ou la fermeture
d'un site, pesant 18% de la production mondiale dans son domaine, employant 54
personnes et en faisant travailler indirectement 150 autres.
En 2005, l'avenir de la
société SKW Métallurgie qui produit du calcium métal semblait
assuré suite à son rachat par la société britannique Injection Alloys Ltd
- 40 salariés sur
53 ont été repris dans la nouvelle société - avril 2005.
Malheureusement, l'espoir
aura été de courte durée. Après un certain nombre d'accidents de production,
Injection Alloys jette à son tour l'éponge. Le dernier site européen de
production de calcium métal a été placé en liquidation judiciaire
- 37 salariés, contre 43
lors de l'arrivée du groupe anglais en 2005, sont à nouveau concernés - Jugement
du tribunal de commerce de Gap en date du 27 octobre 2006.
Fin 2006, la société
suisse ELSAmétal,
basée à Genève, rachète l'usine et la production de calcium métal peut
redémarrer le 15 janvier 2007 mais avec seulement 10 des anciens salariés. Las,
au début 2009 l'usine est à nouveau menacée de fermeture laissant à nouveau 29
salariés sur le carreau. Rien ne pourra sauver l'entreprise cette fois-ci dont
la liquidation sera prononcée par le tribunal de commerce.
Le Groupe ELSA, lui
aussi en faillite, était spécialisé dans le domaine de l’extraction métallique
par voie hydrométallurgique.
L'usine de production de
calcium métal renaît encore une fois étant finalement reprise en mai 2009 par un
groupe serbe MG Serbien. La nouvelle entreprise renommée MG Industries
continue à produire du calcium métal et prévoit de se diversifier vers
la production de magnésium et de divers alliages. Une dizaine de salariés y
travaillent encore au gré des
arrêts dans un contexte de
défiance de la part des autorités départementales
(3).
Mais, le scénario habituel est en cours et l'entreprise est à nouveau en
redressement judiciaire depuis le 25 novembre 2011. 9 salariés sont encore
concernés.
(ii) la production de PVC souple dans la
société
Extruflex (4),
au parcours moins tourmentée, mais non sans difficulté (8 licenciements
économiques en août 2009 suite à une baisse de 35 % des commandes).
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La gare et les
usines |
Les usines |
Les usines |
Casse automobile |
Avril 2005 |
Avril 2005 |
Mai 2005 |
Avril 2005 |
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Le 'serre' rocheux |
Le 'serre' rocheux |
La Roche-de-Rame |
La Roche-de-Rame |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
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Le tourisme se
porte mieux, grâce notamment au Lac qui attire de nombreux
visiteurs à la journée. Mais il n'y a plus d'hôtel à La Roche-de-Rame.
L'hôtel du Lac, au pied de la
Roche, et, l'hôtel Fourrat, vieillots et mal adaptés au goût
du jour, ont été définitivement
[?]
tués par le trafic sur la route nationale. Quant à l'accès ferroviaire,
il ne faut pas manquer l'arrêt à Mont-Dauphin - Guillestre
ou alors il faut poursuivre jusqu'à la station suivante
L'Argentière-les-Écrins
et non,
L'Argentière-la-Bessée.
Les trains ne s'arrêtent
plus depuis bien longtemps, la gare a été désaffectée dans les années 1950, mais
si vous en avez la nostalgie, faites un
détour ferroviaire
chez un partenaire.
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Le Lac - Tête de
gaulent |
Le Lac et le Serre |
Le Lac - Crête de
l'Aste |
Crête des
Queyrelets |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
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Crête des Queyrelets |
Crête des Queyrelets |
Les Têtes et le Lac |
Les Têtes et le Lac |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
Novembre 2004 |
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Les randonneurs doivent
accepter une marche d'approche longue ou mettre leurs essieux à rude épreuve
jusqu'au
Cougnet
ou jusqu'au
Giet
pour accéder respectivement au Lac de
Néal
ou au Lac de
l'Ascension.
Les deux lacs peuvent donner lieu chacun à une belle boucle.
Le Lac de
l'Ascension
peut être atteint 'd'en haut' par le Collet
du
Peyron
et les Lacs
Escur
et retour par son vallon. La montée au Col de
l'Alpavin
(2656 m) permet de rejoindre les crêtes, la vue sur le massif des Écrins
et la Vallouise est imprenable, mais on est passé sur
Saint-Martin-de-Queyrières.
Du Lac de
Néal,
on peut rejoindre facilement le Col homonyme et aller au Pic
des
Esparges
Fines
(2706 m) par le Col
du
Lauzon.
Le panorama y est de toute beauté. On peut aussi traverser jusqu'au Col
Pansier
- brève incursion dans le Queyras sur un beau plateau humide parsemé de
petits lacs et avec une vue magnifique sur le Grand Pic de Rochebrune.
Le retour par le Vallon
Pansier
est à vue et hors sentier, réservé aux bons marcheurs.
La montée à Champaussel permet de
découvrir un magnifique hameau dans un lieu encore cultivé. En continuant on
rejoint le vallon de Pra Reboul.
Les cascades du Torrent de Pra Reboul
attirent les adeptes du
canyoning, elles se descendent en plein eau lorsque le débit le permet.
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Notes :
(1)
Population municipale, recensement de 2008. Détails et définitions :
Démographie du Pays des Écrins.
(2)
C'était la poursuite d'une
histoire industrielle commencée en 1910, avec La Nitrogène tirant profit
de la centrale hydroélectrique de Rame. En 1945, La Nitrogène
Française devient la Société Électrométallurgique du Planet,
SEMP et se spécialise dans la fabrication de métaux non ferreux, calcium,
baryum, magnésium et strontium.
L'usine Pechiney Electro Métallurgie est implantée sur le site de la
Roche-de-Rame
depuis 1948. Elle fabriquait essentiellement des métaux alcalino-terreux:
calcium et strontium, par calcination nécessitant un vide poussé dans les fours.
PEM, filiale de la société Bozel électrométallurgie, appartient au
groupe Péchiney depuis 1985 et est alors le seul producteur communautaire
de calcium-métal primaire. Elle commercialise également du calcium-métal divisé
obtenu par broyage.
(3) Le site industriel de PEM est
fortement pollué par suite d'utilisation de terres rares.
Les crassiers contiennent tungstène,
molybdène, manganèse, titane, chrome, arsenic, cyanures, et sont potentiellement
pollués par des matières radioactives (samarium, cérium, gadolinium, yttrium,
niobium).
(4) Extruflex émane également de la
SEMP à la suite de sa reprise par la société Wattohm qui
n'hésitera pas à complètement diversifier sa production en direction des PVC
souples.
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Articles connexes :
Toponymie de La
Roche-de-Rame
Contribution à la toponymie de La Roche-de-Rame à partir du registre de
paroisse du père Pascallon
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