Les Balcons du
Mercantour
Foire aux questions
Les questions sont nombreuses
concernant le projet lui-même : ses objectifs, son contenu, ses retombées, ses
incohérences ; mais aussi son impact, le passage en force, les réactions, la
concertation à venir et le futur du projet. La présente page vise à éclairer le
lecteur sur les tenants et aboutissants du projet.
Les questions 34,
35 et 37 portent sur la 2e réunion de
concertation du 14 novembre 2008.
Les
modifications apportées aux questions sont temporairement indiquées en
violet.
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47.
Que penser de 2 ou 3 chalets à l'autrichienne gérés par le CAF ?
Évidemment cette expression pourrait prêter à discussion, concernant le nombre,
le terme de chalet à la place de refuge qui est pourtant le terme
consacré par le code du tourisme pour les hébergements d'altitude en site
isolé, le '... à l'autrichienne' pour qualifier les chalets qui comme les
chalets suisse ou savoyard ne correspondent pas au style du Mercantour,
le '... gérés par le CAF'' qui a dû en être tout surpris tant un
chalet à l'autrichienne est contraire à sa propre charte de la montagne.
Mais il y a normalement une commission de concertation et des groupes de travail
pour en discuter, à moins que cela ne confirme les craintes exprimées dans la
question précédente.
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46.
Que devient le projet initial ?
Le
projet initial est officiellement abandonné à l'issue de la 3e réunion de
concertation. La commission de concertation a reçu mission d'en concevoir un
nouveau qui devra faire consensus, sinon tout sera arrêté.
Le
contenu ci-dessous est donc devenu caduque :
Le
communiqué de presse
du CG06 à l'issue de la 2e réunion plénière marquait normalement la fin du
projet initial dit des Balcons du Mercantour et le début d'un travail
collaboratif pour un nouveau projet. On devrait donc se concentrer sur
lui et ne plus parler du projet initial .
Mais il
semble bien que dans les bureaux du CG06, on s'active toujours dessus sans tenir
compte de la concertation en cours. Christian Estrosi le défend
toujours dans son interview au Point et introduit en une seule
expression, un nouveau
nombre et un nouveau type de nouveaux hébergements (3 nouveautés qui sortent d'où ? d'un travail en coulisse qui
continuerait ?), sans parler de sa désinformation concernant le téléphérique de
Rabuons. Les conseils municipaux sont amenés à soutenir un projet dit des
Balcons du Mercantour en pleine période de concertation donc sans en
connaître encore le contenu (par
exemple, Saint-Étienne-de-Tinée le 8 décembre 2008).
Tout
se passe donc comme si aucune remise à zéro n'avait encore été effectuée au sein
du CG06.
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45. Quelles caractéristiques pour les refuges ?
En
complément à la définition réglementaire d'un refuge donnée dans la question
36,
les
refuges et gîtes de montagne ne peuvent que respecter
les préconisations générales de la
Charte
de la montagne de la FFCAM.
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44.
La bataille du Mercantour
Ce n'est heureusement que le titre de l'article
du Point consacré au projet. Bien qu'un peu exagéré, il restera
malheureusement d'actualité tant que Christian Estrosi ne prendra
pas en compte l'inquiétude de beaucoup vis à vis d'une exploitation mercantile
du Mercantour et de son joyau le PNM. Celle-ci ne peut que dévaloriser ce
territoire d'exception au détriment de ses populations et de son éventuel
classement au patrimoine mondial de l'humanité. C'est effectivement une bataille
entre deux approches opposées, l'une qui veut adapter un parc national à l'homme
et l'autre qui prône l'inverse. La nature fait peur, on ne conçoit pas qu'elle
puisse rester sans aménagement. Et bien si, et particulièrement dans un parc
national où c'est au visiteur à s'adapter.
Nier l'existence d'un projet de téléphérique
pourtant bien connu et mentionné en 2007 dans
Nice-Matin et banaliser la
destruction d'espaces naturels et d'espèces protégées montrent que
Christian Estrosi n'a pas
encore pris la mesure des enjeux du projet des Balcons du Mercantour qui
dépassent de très loin les petites affaires locales. Il a pourtant toutes les
cartes en main pour en faire un projet exemplaire de valorisation d'un espace
d'exception au profit de ses habitants et non une opération touristique de
marchandisation du parc au profit de tours-opérateurs.
Sa crédibilité s'en trouverait grandie de dire
que le projet de téléphérique à Rabuons est définitivement abandonné et
que le Mercantour, cœur ou pas
cœur, doit rester un espace naturel
protégé, authentique patrimoine d'exception. Son origine montagnarde devrait
plutôt l'inciter à renforcer les atouts de son pays d'origine au lieu de vouloir
les détruire.
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43.
Quels sont les groupes de travail ?
Centre de ressource biodiversité qui
interviendra de manière transversale sur les sujets liés à la biodiversité,
la protection de l’environnement, des milieux et des sites sensibles et les
réglementations.
Groupe 1 « Projet de territoire »
Groupe 2 « Clientèles »
Groupe 3 « Produit touristique »
Groupe 4 « Aménagement des
sentiers »
Groupe 5 « Itinéraire
et variantes »
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42.
Quel bilan d'étape ?
La communication du CG06
depuis la réunion a consisté à annuler la mauvaise impression qu'elle a
laissée a beaucoup de participants. Elle incite à nouveau à un optimisme
prudent, sans naïveté et avec beaucoup de vigilance. Le communiqué de presse
tient lieu de feuille de route avec comme objectif de revisiter le
projet actuel en le mesurant à tous les itinéraires qui pourraient être
présentés, et comme ambition de réaliser ensemble, y compris avec
les points de vue initialement opposés au projet, un sentier exemplaire par son
intégration dans l'environnement, son intérêt, la beauté de ses paysages et le
caractère pédagogique de ses milieux, patrimoines et activités humaines sans
oublier le randonneur.
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41.
Comment en finir ?
Comment
en finir avec cette concertation à la pelleteuse ? Comment en finir avec
cette montagne mercantile ? La réponse à ces deux questions dépend du
président de la commission de concertation, Gaston Franco. Il doit
changer de comportement comme dit dans la question 35 pour la
première question et faire sa révolution culturelle pour la seconde. La
confusion entre ses multiples casquettes, dont l'incompatibilité saute
aujourd'hui aux yeux puisqu'elles vont de président du Comité Régional du
Tourisme (CRT) à président du CA du PNM, ne lui permet pas d'être neutre comme il
devrait. Elles ne permettent pas au président du CA du PNM de résister à la
volonté d'aménagement du président du CRT. Faut-il alors comme le pense certains réclamer son remplacement à la
tête de la commission ? Peut-être aussi devra-t-il choisir lui-même entre le PNM
et le tourisme, entre la montagne et Nice, comme il a déjà choisi entre le CG et
Nice, tant il paraît illusoire d'être compétent et efficace dans un aussi large
registre de responsabilités ?
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40.
Poser la vrai question
En marge
à droite, d'après un extrait d'article dans l'Alpe, revue haut de gamme
sur la culture et le patrimoine alpin, Hiver 2009,
à paraître
, appliqué au Mercantour :
Qu'en
est-il du simple bon sens dans cette montagne mercantile ... où on bétonne
à tout va, mitant et dévorant les paysages qui sont le socle même du si puissant
attrait de la montagne ?
La
question vient enfin et heureusement d'être posée au sein même du CG06 avec cet
article.
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39.
Critères de choix
La qualité, la variété, la nature des paysages non aménagés, la
richesse du patrimoine, l'intérêt voire la difficulté et l'engagement de
l'itinéraire sont les principaux critères de choix d'une destination par un
randonneur, de l'ordre de ceux qui font venir, loin devant le confort des
refuges et les autres, seulement de l'ordre de ceux qui confortent le choix ou
... qui font regretter d'être venu. Le tout bien sûr à des prix compétitifs par
rapport à d'autres destinations.
Ne confondons pas les priorités : il faut d'abord satisfaire les
attentes de l'individu avant celles du marketing et des prestataires. Si on
satisfait les premières, le reste suivra ...
Oui plus de confort ici ou là ne ferait pas
de mal, mais ce n'est pas ça qui attire les visiteurs en premier, mais bel
et bien la qualité de ce qu'ils visitent. Si celle-ci est altérée par des
aménagements, la qualité baissera et le CG et les autres se seront tirés une
balle dans le pied.
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38.
Y a t'il d'autres attentes ?
Oh que
oui, et elles l'emportent largement sur les précédentes. Mais elles sont d'un
autre ordre donc plus difficiles à percevoir pour qui a l'œil rivé sur les seuls
indicateurs économiques et pourtant leur prise en compte sera essentielle au
succès du projet. Elles se situent au niveau de l'individu dans sa philosophie,
son éthique et son intimité.
Il y a
chez les randonneurs une forte aspiration à plus d'authenticité et à un refus de
la commercialisation de la nature. Il va bien falloir
enfin le comprendre. Les randonneurs rejettent l'aménagement de la
montagne et fuient les équipements et hébergements liés aux stations de ski.
Leur parler d'Auron et encore plus d'Isola 2000, c'est les faire
fuir. Le CG06 en est d'ailleurs bien conscient. Ils veulent des espaces
préservés. Ils aiment la montagne pour la qualité de ses paysages, pour ses
activités agricoles notamment pastorales et préférentiellement bovines, pour le
ressourcement et le dépaysement qu'elle leur procure, pour la richesse de son
patrimoine populaire. Parfois de façon un peu utopique et réductrice à la limite
du voyeurisme, ils voudraient retrouver des modes de vie traditionnels en
rupture avec les leurs.
Dans leur
démarche personnelle, ils veulent rester libres et autonomes, mais pas trop,
d'où le succès des séjours Liberté qui leur enlèvent en même temps tout
souci d'organisation. Au sein d'un groupe et encore plus dans les refuges, ils
veulent préserver un espace d'intimité. Les individus, les couples et les
familles veulent se retrouver pour mieux se ressourcer, d'où le rejet des
dortoirs tels qu'ils sont organisés actuellement.
Des dortoirs organisés en box autonomes
avec des espaces pour poser ses affaires et ses vêtements seraient déjà un plus
considérable.
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37.
Que retenir concernant les attentes des visiteurs ?
37.1 Niveau
de confort des refuges
Ce qui ressort le plus clairement des
présentations de la GTA et du Tour Operator (TO) concerne le niveau de confort
des refuges jugé insuffisant, notamment pour les familles en saison, avec un
rejet des dortoirs traditionnels. Ce sujet sera à débattre, voir la question
19,
en considérant au préalable que les refuges de montagne ne doivent pas changer
de nature, voir la question
20,
mais doivent demeurer des hébergements pour les alpinistes et les randonneurs et non pour
les fêtards, ce qui exclut un confort hôtelier avec sanitaires dans les
chambres.
Il ne devra pas être oublié qu'une augmentation du niveau de confort
aura un impact sur les prix qui devront rester compétitifs avec ceux pratiqués
dans les autres massifs, au risque de tuer le projet. Au titre de la découverte
de la montagne et du dépaysement, le maintien de quelques refuges avec dortoirs
et sans douche sur un parcours de
10 jours n'aurait rien d'extraordinaire. Des dortoirs organisés en box autonomes
avec des espaces pour poser ses affaires et ses vêtements seraient déjà un plus
considérable. Pour moi qui porte des lunettes, je suis à chaque fois exaspéré
lorsque je n'ai pas d'endroit où les poser ! Encore pour moi qui me suis déjà
fait voler mes chaussures et une corde en refuges, je n'accepte pas de devoir
laisser mon sac et mon matériel à la disposition de tous.
Par ailleurs, les jeunes
sont les randonneurs de demain, ils ne faut surtout pas les exclure du projet
par des prix excessifs qui ne pourraient que les faire fuir.
37.2
Allongement de la période d'activité
C'est un impératif.
L'ouverture tardive des hébergements et leur fermeture prématurée est un frein
majeur à la pratique de la randonnée, notamment à caractère sportif qui ne peut
pas être exclue du projet.
37.3
Activités extra itinérantes en cours d'après-midi
C'est le bon moment pour
favoriser la découverte autour de thèmes liés à l'environnement, les
patrimoines, la culture, la vie en montagne, l'énergie, les activités et les
productions locales, etc.
C'est un
grand manque dans le projet initial que le nouveau projet devra impérativement
intégrer.
37.4 Cherté
des navettes
Il faut trouver un payeur. La mobilité douce doit faire
partie intégrante du projet et des navettes sont indispensables pour accéder à
certains points d'entrée critiques du PNM. Sur ce projet, la question des
navettes ne se pose qu'entre point de départ et point d'arrivée et non pour
relier deux points du parcours.
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Par
contre des attentes hors sujet pour un itinéraire de randonnée en altitude sur
plusieurs jours passant de vallée en vallée ont été avancées :
37.5 Port
des sac
D'une part, c'est impossible en de nombreuses portions de
l'itinéraire qui ne sont pas reliées à une route ou qui se trouvent dans le coeur
du PNM, et d'autre part, on ne peut pas admettre un transport routier journalier
sur de grandes distances pour les bagages quand dans le même temps on prône la
mobilité douce pour les visiteurs.
37.6
Déneigement des chemins
Non, il ne s'agit pas d'une attente des
randonneurs mais simplement d'une tromperie de ses clients par le TO qui omet
d'indiquer les niveaux de difficulté et d'engagement de ses randonnées, voir
l'article
Concertation en question.
A-t-il seulement pensé au surcoût que cela représenterait ? Il s'agit d'un
itinéraire de montagne à considérer et présenter comme tel avec des
conditions changeantes et pouvant devenir critiques.
Comme l'a
bien dit un intervenant, le public qui ne souhaite pas marcher ni porter son
sac n'est pas le public visé par le projet.
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36.
Qu'est-ce qu'un refuge ?
Malgré
les déclarations du Tour Operator, un refuge correspond à une définition
précisée dans le code du tourisme
( Décret n° 2007-407 du 23 mars
2007 relatif aux refuges et modifiant le code du tourisme )
:
Un
refuge est un établissement d'hébergement recevant du public gardé ou non,
situé en altitude dans un site isolé.
Son isolement est caractérisé par l'absence d'accès tant par voie carrossable
que par remontée mécanique de type téléporté ouvertes au public et par
l'inaccessibilité pendant au moins une partie de l'année aux véhicules et engins
de secours.
Le refuge est situé en zone de montagne.
Le refuge offre un hébergement à caractère collectif à des personnes de
passage. La capacité d'hébergement d'un refuge est limitée à 150 personnes.
Les mineurs peuvent y être hébergés.
En complément des équipements nécessaires à l'hébergement, le refuge peut
disposer des aménagements permettant de dispenser un service de restauration.
Au titre de sa fonction d'intérêt général d'abri, le refuge dispose en
permanence, à l'intérieur, d'un espace ouvert au public.
Lorsque le refuge est gardé, cet espace comprend au moins une salle permettant
de consommer ses propres provisions.
Lorsque le refuge n'est pas gardé, cet espace offre également un hébergement
sommaire.
La
question 45 donne les caractéristiques que tout hébergement de
montagne devrait respecter, tels que définis dans la Charte de la montagne
de la FFCAM.
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35.
Quelles conclusions tirer de cette réunion ?
Sur la
forme, la façon de mener la réunion n'est finalement pas surprenante par rapport
à des comportements précédents. Elle illustre la volonté initiale de ne pas
tenir compte des résultats de la concertation et de passer en force. Déjà avant
le lancement des travaux, le CG06 n'avait pas tenu compte des résultats de la
1ère concertation et avait marginalisé au fur et à mesure ceux qui s'étaient
permis des remarques. Il tente à nouveau d'écœurer les participants en jouant
avec leurs nerfs. Pourtant, le résultat obtenu est inverse. Des gens et des
associations prêts à travailler sur un projet consensuel se trouvent plus
déterminés que jamais à aller de l'avant et à faire entendre leur voix. Il ne
sera pas possible de ne pas tenir compte des alternatives existantes et des
recommandations des commissions. Une démarche ne visant pas dès le départ au
consensus le plus large correspond à l'habituel passage en force. Là, il sera
difficile de commencer la construction de petits chalets en catimini autour de
Lagarot
au début de l'été.
La
concertation c'est d'abord l'écoute et le respect des participants. Il ne
s'agit pas d'une arène politique où chacun, comprendre le président, fait
son numéro devant la presse, mais d'une réunion de travail d'où doit sortir
un projet. Le président ne doit d'ailleurs pas cumuler les rôles d'animateur
et de président de la commission. Enfin, il est nécessaire de discuter et de
diffuser au préalable un ordre du jour de la réunion.
Sur le
fond, on n'a pas avancé, on a même plutôt reculé par rapport aux déclarations de
Christian Estrosi et à la 1ère réunion de concertation. Il a à
nouveau été fait état de refuges, non pas 4* puisque le terme est tabou, mais
carrément d'hôtels compte tenu des descriptions données (en contradiction donc
avec la définition de ce type d'hébergement, voir question suivante). Les
interventions du TO et de la GTA illustrent le risque d'une
exploitation commerciale et même d'une marchandisation d'un parc national au bénéfice de quelques uns,
toujours sans retombées économiques dans les vallées ni prise en compte des
questions environnementales. On n'insistera pas trop sur le besoin de déneiger
les chemins, mais personne n'avait osé imaginer que le formatage des chemins à
la mini-pelleteuse avait pour but de faciliter le passage d'engins de
déneigement ! Cela restera la perle de la réunion.
Seul
point nouveau, l'itinéraire pourrait être allongé avec un départ à Allos
en rajoutant 3 ou 4 étapes supplémentaires.
En
définitive, le bilan de la réunion elle-même est négatif. Ce qui en ressort d'abord c'est
une concertation à la pelleteuse, dans la pure tradition montagnarde
locale, du genre j'écrase les participants, et je me concerte avec les
cadavres. Tout le reste qui aurait mérité une large discussion est
complètement passé au second plan.
Toutefois un bilan d'ensemble plus positif peut être
dressé après la publication du communiqué de presse du CG06 et du compte-rendu
officiel de la réunion.
Voir question
42.
Dans les
mots, le projet est complètement remis à plat et les
groupe de travail devraient proposer un nouveau projet consensuel. Qu'en
sera-t-il dans les faits après une telle réunion ? C'est maintenant
que le travail et que la véritable concertation commencent. Espérons que
l'écoute s'imposera enfin et que les vieux réflexes resteront définitivement au
placard.
Mise à
jour du 25 novembre 2008 :
Le
CR publié par le CG pour compenser ce
gâchis remet les choses dans le bon sens en annonçant un travail collaboratif
qui associe toutes les parties prenantes et tous les points de vue. Dont acte,
mais les questions 34 et 35 qui correspondent au déroulement réel de la réunion
ne méritent pas d'être modifiées. Il doit être clairement entendu que la
concertation ne peut pas continuer sous la menace d'une nouvelle utilisation de
la technique dite de la pelleteuse.
Voir question
41.
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34.
Comment s'est passée la 2e réunion de concertation du 14 novembre 2008 ?
Mal, elle
ne mérite d'ailleurs pas le qualificatif de concertation. Gaston Franco,
son président, a plutôt joué la provocation en monopolisant la parole, en la
donnant à qui il a bien voulu, en agressant la FFCAM sur l'insuffisance de
confort de ses refuges, en n'écoutant pas et en refusant de dire ce qu'il
adviendrait des recommandations des groupes de travail. Bon nombre de participants sont
sortis indignés de la réunion parlant de mascarade ou de parodie de
concertation. Même Nice-Matin n'a pu que constater le vide d'un
Sommet ... de concertation.
Un Tour
Operator (TO) local a présenté une vision très mercantile du projet de ses souhaits
allant jusqu'à dire qu'il faudrait déneiger les sentiers et qu'il lui fallait
préparer psychologiquement ses clients à l'avance à coucher au Refuge des
Merveilles.
Rien de
concret n'est ressorti sinon une impression de gâchis encore une fois. Le seul
point acté semble être un éventuel départ de l'itinéraire à Allos dans le
04.
La
prochaine réunion plénière, en présence de la presse, est prévue le 23 janvier
2009.
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Vallouise, version initiale le 8 octobre 2008
Compléments, les 13 octobre 2008, 25 octobre 2008, 19 novembre
2008, 25 novembre 2008
Première version |
Dernière version |
Dernière correction |
Octobre
2008 |
Janvier 2009 |
Février 2009 |