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Pétition

Balcons du Mercantour - Pétition (cliquer)

Photo CG06

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Vidéo

du déroulement du chantier

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Carte de la tranche 1

Balcons du Mercantour - Tranche 1

Source Conseil Général 06

Fichier 1 Mo

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Carte de la tranche 2

Balcons du Mercantour - Tranche 2

Source Conseil Général 06

Fichier 400 ko

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Forum sur le projet

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Cliquer sur les photos pour les agrandir

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Photos des travaux

Balcons du Mercantour

 

Balcons du Mercantour

 

Balcons du Mercantour

 

Balcons du Mercantour

Photos E.T. / Courtoisie Denali

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Saxifraga florulenta

Protection internationale :

Convention de Berne. Annexe I
Directive 92/43/CEE. Annexe II
Directive 92/43/CEE. Annexe IV
Protection nationale Annexe I

(Ar. du 20-01-1982)

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Primula marginata

Protection nationale Annexe I

(Ar. du 31-08-1995)

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Les Balcons du Mercantour

 Analyse et commentaires

Note importante (1er mai 2015) :

Ces pages traduisent la situation qui prévalait en 2008. Celle-ci a pu évoluer de façon plus ou moins notable dans différents domaines, notamment concernant le Contexte et l'état des gites et refuges à l'époque. En particulier, le gîte de Bousiéyas, de sinistre mémoire, n'est plus qu'un lointain souvenir. Il a fait place à un gîte entièrement rénové. Merci à la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage d'avoir effectué les travaux nécessaires durant l'année 2013.

André Fonteny, Premier Adjoint au Maire, de Saint-Dalmas-le-Selvage, explique : « Le gîte est resté fermé durant la saison 2013 et n’a rouvert ses portes qu’en juin 2014. En effet, après trois ans de travail pour monter un dossier qui soit validé par l’administration, en particulier par le Parc national, et pour rechercher les financements indispensables compte tenu des maigres ressources de notre toute petite commune (le montant total du projet dépassant les deux cents mille euros) nous avons entièrement rénové le bâtiment et nous l’avons agrandi pour permettre au gérant de disposer maintenant d’un logement. Le nouvel établissement est entièrement aux normes pour pouvoir héberger quinze couchages avec un bloc sanitaire adapté, dispose d’un chauffage, de l’eau chaude et possède une cuisine bien équipée permettant de faciliter au gérant le travail de restauration. »

Peut-être Vallouimages a-t-il modestement contribué à la prise de conscience par la commune de la contre-publicité que constituait le gîte de l'époque pour son développement touristique.

Mis à part ce cadre et les rajouts en vert, le contenu de la page est conforme à son édition de septembre 2008 en tant que document historique.

Contexte

La montagne, et le Mercantour n'y échappe pas, souffre d'une diminution préoccupante de sa fréquentation estivale et la politique touristique du tout-ski-de-piste-hivernal a fait long feu. Une politique de développement local cohérente doit donc nécessairement s'appuyer sur la diversification de l'offre touristique et sur un rééquilibrage entre l'été et l'hiver.

Le modèle des stations de ski à la française, type Auron et Isola 2000, est particulièrement inadapté au tourisme estival et singulièrement à la pratique de la randonnée.

La randonnée en montagne l'été ne fait plus recette. Ses pratiquants ne se renouvellent pas et  on assiste donc à un rapide vieillissement de la population des randonneurs. L'approche de la randonnée est devenue plus hédoniste. Finis les départs matinaux et les longs parcours, bonjour les randonnées à la demi-journée, de préférence l'après-midi et sans portage. L'auteur de ces lignes qui privilégie les randonnées itinérantes, les départs à la fraîche et les longs cheminements souvent hors sentier est donc devenu complètement ringard mais il l'assume !

Pour redresser la situation, l'association la Grande Traversée des Alpes souhaite relancer à long terme la fréquentation et les pratiques de la montagne estivale par des actions en direction des jeunes et le développement d’un tourisme de montagne itinérant, basé, en écho aux nouvelles attentes des vacanciers, sur la découverte du massif alpin, l’assurance-qualité des itinéraires, des hébergements et la richesse du patrimoine alpin, naturel et humain.

Le département des Alpes-Maritimes est confronté en été à une côte surpeuplée avec un arrière pays qui profite nettement moins de la 'manne' touristique. Il peut donc être réaliste d'essayer de mieux répartir population  et chiffre d'affaires liés au tourisme. Mais on doit relever que le Mercantour semble faire exception côté fréquentation avec une augmentation des nuitées dans les refuges du CAF et des portes d'entrée saturées.

Le Mercantour se caractérise par une offre d'hébergements disparate. Plusieurs refuges d'altitude sont anciens et nécessitent une mise aux normes de sécurité et une amélioration des conditions de vie des gardiens. De façon générale le nord du massif a une offre indigne avec le gîte communal de Bousiéyas à Saint-Dalmas-le-Selvage [en 2008, plus après 2014], situé à la fois sur le tour de l'Ubaye,  la traversée des Alpes et au futur point de départ des Balcons du Mercantour, qui jouit d'une réputation exécrable parmi les randonneurs.

Les parcs nationaux ont un rôle essentiel de protection de l'environnement, non seulement dans leur cœur mais aussi dans la zone optimale d'adhésion. Dans celle-ci, leur implication portera sur la gestion des espaces naturels dans une optique de développement durable et sur la mise en valeur des patrimoines naturels et culturels dans une optique de tourisme de découverte.

La charte du PNM stipule : Les activités touristiques doivent être orientées vers une offre de découverte et de ressourcement. Les pratiques touristiques qui pourraient être autorisées à se développer devront ainsi être à la fois innovantes et assurer une forte exigence de qualité environnementale. Les aménagements touristiques nouveaux doivent rester exceptionnels et répondre à un souci d’intégration dans le paysage et de réversibilité possible. Les règles d’esthétique adoptées seront déterminées pour correspondre au caractère du parc.

Dans ce contexte, le projet des Balcons du Mercantour s'inscrit parfaitement dans la problématique signalée plus haut de développement d'un tourisme de montagne itinérant non contradictoire avec l'optique de tourisme de découverte du PNM.

Intérêt du projet

Une traversée itinérante d'ouest en est du massif du Mercantour est intéressante en elle-même. Se branchant sur la GTA, elle offrira même une variante plus alpine au GR5, sauf transformation complète des sentiers. En s'associant au réseau de sentiers italiens, elle permettra diverses boucles de part et d'autre de la crête frontière. En fait, l'itinéraire existe déjà : du Camp des Fourches à Vens et au Rabuons ; puis de Lagarot à Isola 2000 en suivant plus ou moins la ligne de crête ; enfin d'Isola 2000 au Col de Salèse à partir duquel il se confondra avec le GR52. Rien donc de bien nouveau et pas de quoi crier au loup jusque là.

Néanmoins ce projet fait double emploi avec la Traversée du Mercantour de Randoxygene du même Conseil Général des Alpes-Maritimes, beaucoup plus variée et plus intéressante, qui joue à saute-frontière et qui surtout évite le passage au dessus d'Isola 2000. L'itinéraire à promouvoir serait plutôt celui-ci au prix de quelques aménagements a priori minimes et  de la réfection en général des mêmes refuges côté France.

Points critiques

Les sentiers

Mais il n'y avait plus de chemin praticable entre Rabuons et Lagarot, une sorte de chaînon manquant dans la traversée du Mercantour, à supprimer en premier lieu. Je ne suis pas par principe contre tout sentier, nouveau ou ancien rénové. Après tout, le nombre de kilomètres de sentiers en déshérence est en augmentation constante dans les Alpes et la montagne est de plus en plus sauvage en dehors des zones proches des stations de ski. Alors une réfection ou une construction de sentiers ne me choque pas plus que ça, surtout dans des secteurs où ils étaient nombreux autrefois. Des sentiers existaient en effet entre Rabuons et Lagarot sur les anciennes cartes.

Malheureusement, les travaux en cours pour relier Rabuons et Lagarot ont lieu en site vierge au lieu d'utiliser les tracés des anciens chemins. Pire, le tracé passe à proximité d'une station de l'ancien symbole du Parc National du Mercantour (PNM), symbole déclassé pour mieux justement en assurer la protection. C'est le triste résultat du manque de concertation et de l'absence d'étude d'impact. Pourtant les compétences des agents du PNM auraient pu aider.
Ensuite, ce sont bien les moyens destructeurs employés pour réaliser les travaux qui choquent. Pour le chemin en question dont la largeur semble être de l'ordre du mètre d'après les reportages, donc du type muletier comme ceux d'autrefois, la saignée porte en fait sur près de 2 mètres de large, parfois plus. Suivant la nature du terrain, soit il n'y paraîtra plus grand chose d'ici quelques années, soit ce sera irréversible. Donc à condamner dans ce cas.

Les refuges

La construction de refuges (1) n'est pas non plus à condamner a priori. Il y a bien longtemps qu'un refuge ou un gîte s'impose au Camp des Fourches, à la fois sur le tour de l'Ubaye, la GTA et donc, d'après le projet, au départ du futur sentier balcon, en plus ou en remplacement du gîte communal de Bousiéyas, qui est une véritable honte pour les collectivités locales [en 2008, plus après 2014]. Donc que celles-ci prennent enfin le sujet de l'hébergement des randonneurs en compte est plutôt une bonne chose.

La réfection des refuges existants ne pose évidemment pas de problème, ne serait-ce que pour la mise en conformité aux normes de sécurité, l'amélioration du confort des gardiens et des utilisateurs.
La construction de nouveaux refuges en sites où existent ou existaient des bâtiments ne mérite pas que l'on s'indigne (2). Une étude d'impact environnemental est évidemment nécessaire au préalable.
Plusieurs refuges sont prévus en sites vierges. Là il faut réellement s'interroger sur leur opportunité et si la réponse est positive en minimiser l'impact au maximum dans le respect de la charte du PNM.
On peut d'ailleurs s'étonner du nombre de refuges prévus qui aboutirait à des étapes de trop courte durée pour intéresser des randonneurs itinérants. Les refuges prévus à Terre Rouge et à Salèse (3) apparaissent superflus, mais un pourrait à la rigueur être réalisé sous le Col Mercière versant Isola à la place.

(1) J'emploie le terme de refuge et non le terme d'hôtel à * comme certains. En effet, l'analyse ne peut porter que sur le projet lui--même et non sur les caricatures qui peuvent en être faites.

(2) A ce sujet, on peut s'étonner de la position du SNE qui se focalise sur le Camp des Fourches. Il prône la solution du gîte communal de Bousiéyas dont la réputation exécrable n'est plus à faire dans le monde des randonneurs. [en 2008, plus après 2014].

(3) Sans doute sur le site de l'ancienne bergerie de l'Agnelière (2053 m) vers la balise 269.

L'impact environnemental

L'impact environnemental des travaux en cours en site vierge entre Rabuons et Lagarot est énorme et n'a manifestement pas été pris en compte dans le projet.

Les terrains traversés sont des secteurs dans lesquels vivent une flore et une faune très spécifiques et qui, en temps normal, sont déjà soumises à des contraintes biologiques permanentes. 

Au niveau de la faune, ces zones d'altitude sont le domaine d'espèces comme le lagopède, le lièvre variable, la bartavelle ainsi que le bouquetin. Pour survivre et se reproduire à de telles altitudes, ces espèces ont besoin de tranquillité. lagopèdes et bartavelles sont deux espèces dont les populations sont déjà menacées "naturellement"; en effet lorsque les conditions climatiques du printemps sont défavorables (pluie/neige) les couvées sont mises à mal. Le lièvre variable à lui besoin de tranquillité durant la journée période durant laquelle il se gîte. Dérangé il devient la proie des prédateurs. Quant au bouquetin, il a fallu une dizaine d'années pour qu'une harde s'installe dans un secteur relativement isolé vers les Lacs Lausfer, car pas facilement accessible, que le chemin va parcourir et où un refuge est prévu.

Au niveau de la flore, l'itinéraire passe dans des zones où poussent plusieurs espèces protégées, dont Saxifraga florulenta et Primula marginata. Il est dramatique de constater la destruction au brise-roche et à l'explosif du biotope de la première. Quant aux pieds qui poussent encore à quelques mètres du chemin, leur disparition est hélas programmée. Rappelons que Saxifraga florulenta est une fleur endémique du massif du Mercantour dont la protection est totale au niveau international dans le cadre de la Convention de Berne, et dont la destruction est formellement interdite par la loi.

Les attendus

Les attendus du projet surprennent. Notamment, un itinéraire de niveau international analogue au tour du Mont Blanc ou à Chamonix-Zermatt. Ne rêvons pas, je connais bien tous ces lieux. Les caractéristiques du Mercantour en sont bien éloignées.

Concernant la difficulté, certes le niveau s'annonce aussi facile que celui du tour du Mont Blanc, par contre les tours du Cervin et du Mont Rose et Chamonix-Zermatt sont d'une toute autre envergure.
Les paysages sont de nature fondamentalement différente : pas de neige, pas de glaciers, plus d'alpage bovin, toutes choses symboles de la montagne dans l'inconscient. Donc c'est nettement moins attractif sans.

La partie centrale de l'itinéraire, entre Rabuons et le Col Mercière offre un face à face avec les pistes et les stations d'Auron et d'Isola 2000 qui n'est pas du meilleur effet. L'impact négatif de la présence des stations ne peut que nuire à son attractivité internationale.

Néanmoins le parcours est très loin d'être inintéressant avec de très beaux sites caractéristiques du Mercantour et il peut offrir la possibilité de multiples boucles en passant d'un versant à l'autre.

 Le marché de la randonnée sur plusieurs jours n'est pas extensible, il est même très réduit. Certes, les gens randonnent quand ils sont en montagne, mais sur quelques heures seulement, de plus en plus l'après-midi et sans portage.

Les Balcons du Mercantour seront sans doute mis aux catalogues de certains tour operators, ce qui assurerait une fréquentation de base. Mais tout ce qui est aux catalogues ne part pas forcément.

Regardons enfin un peu ce qui se passe dans des coins similaires. Par exemple autour du Viso dont le tour d'une toute autre notoriété n'est très fréquenté que durant quelques semaines en juillet et août. Dès que vous vous éloignez un peu du sentier du tour classique, il n'y a plus personne, les coins sauvages et secrets sont à vous et les nombreux itinéraires annexes ont gardé tout leur caractère sauvage et toute leur difficulté. De toute façon, dès fin août, il n'y a vraiment plus personne. Il en sera de même dans le Mercantour.

Bref, ce ne sera ni la grande foule ni le dysneyrando redoutés par certains.  Il ne révolutionnera pas la hiérarchie des randonnées sur plusieurs jours, ce sera simplement un itinéraire de randonnée digne d'intérêt sans plus. D'ailleurs sa partie la plus intéressante, le GR52 entre le Boréon et les Merveilles est déjà la plus fréquentée frisant même la saturation au Refuge des Merveilles et un détour par Frémamorte en Italie serait d'un autre niveau que le passage par le Col Mercière à proximité des pistes d'Isola 2000.

La notion marketing de produit d'appel recèle en elle-même une contradiction car, si les Balcons du Mercantour sont un itinéraire de niveau international, ils ne peuvent être considérés comme un produit d'appel mais au contraire comme le produit phare.

Enfin, on ne peut pas ne pas réagir à l'évocation de la pratique de la montagne en toute sécurité. Au pire affirmer une telle ânerie peut être dangereux et justifier des recours en cas d'accident survenu sur le chemin. Un bon coup de retour d'est ou un bon orage bien bruyant sur les Ténibres avec quelques cailloux qui roulent et on reparlera de la randonnée en toute sécurité pour la famille parisienne en espadrilles ... Je me souviens aussi être descendu assez  bas sur des névés sur le versant nord de la Baisse de Basto une dernière semaine de juillet. Même un chemin tracé à la chenillette n'enlèvera pas la difficulté dans ce genre de situation.

La forme

La forme est catastrophique car elle donne le sentiment que la démarche utilisée vise au fait accompli et à prendre de vitesse d'éventuelles oppositions. C'est curieux dans un projet qui concerne un parc national et qui devrait donc de ce fait être irréprochable dans la forme et le fond.

Elle indique par le choix de l'itinéraire en cours de réalisation qui passe à proximité d'une espèce endémique qu'aucune étude d'impact n'a été réalisée. D'ailleurs et ceci est particulièrement grave, il apparaît au vu du communiqué de la FFCAM des Alpes-Maritimes du 19 septembre que les travaux ont démarré sans attendre l'avis du comité scientifique du Parc national du Mercantour afin d'en déterminer l'impact sur le milieu.

La communication de lancement de son côté se révèle un échec car, d'une part elle met avant tout en avant les dégradations irréversibles causées aux espaces naturels et la débauche de moyens utilisés et d'autre part  les déclarations convenues et contradictoires des uns et des autres balançant entre le produit d'appel et le produit de notoriété international laissent l'observateur dubitatif.

La procédure UTN aurait dû être appliquée pour un tel chantier avec un budget aussi important (18 millions d'euros), qui porte sur 140 km de sentiers et concerne 14 refuges et qui met en oeuvre des moyens lourds et destructifs.

Conclusion

En définitive, sans s'opposer complètement au projet, intéressant pour la traversée du massif qu'il propose mais dont l'ambition excessive fait sourire, il est indispensable de le replacer dans une démarche visant à en faire un vrai modèle de développement durable (Pour rappel, le développement durable inclut une triple approche : environnementale, économique et sociale).

Une telle démarche suppose de :
- développer la concertation impliquant les différents acteurs concernés en particulier le PNM dont la charte devra servir de trame au projet ;
- minimiser l'impact environnemental des chemins tracés, en éliminant les méthodes destructives, en se limitant à l'emprise d'un chemin piétonnier de l'ordre de 50 cm, en utilisant au maximum les tracés anciens et existants, et en évitant les site vierges sensibles ;
- utiliser au maximum les refuges existants et n'en construire de nouveaux qu'en respectant rigoureusement la charte du PNM qu'ils soient situés dans ou hors du cœur du PNM : Les aménagements touristiques nouveaux doivent rester exceptionnels et répondre à un souci d’intégration dans le paysage et de réversibilité possible. Les règles d’esthétique adoptées seront déterminées pour correspondre au caractère du parc.

Un parcours intégralement situé dans le PNM dans le respect strict de sa charte renforcerait notablement la notoriété des Balcons du Mercantour ... et confirmerait la détermination écologique vacillante de ses promoteurs.

Mais en fait n'est-ce pas plutôt la Traversée du Mercantour de Randoxygene du même Conseil Général des Alpes-Maritimes, beaucoup plus variée et plus intéressante, qui  devrait être le produit recherché ? Ce parcours illustre mieux le caractère transfrontalier des hautes vallées et apparaît beaucoup plus propice à une notoriété internationale.

 

Vallouise, le 12 septembre 2008

 

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