État des connaissances
avant 2003
La mutatio de Rama
Plusieurs documents anciens mentionnent l'existence d'une station routière -
mutatio - du nom de Rama entre Brigantio (Briançon) et
Eburodunum (Embrun), sur la voie romaine transalpine, la
Voie Cottienne ou Via Cottia in Alpem, partie alpine de la
grande voie romaine qui reliait l'Italie à l'Espagne, la Via
Domitia, créée au IIe siècle avant n.è. [Barruol
in Jourdain-Annequin, 2004, p. 166 et 167]
:
Sur les gobelets de Vicarello, datés de la
fin du premier siècle avant n.è. sous l'empereur Auguste, Rama est
inscrit entre Brigantio et Eburodunum avec les distances qui les
séparent. |
Cliquer sur le gobelet |
Les gobelets de Vicarello sont
4 gobelets
d'argent de l'époque d'Auguste, trouvés près du Lac de Bracciano et conservés à
Rome au musée des Thermes. Ils décrivent les étapes et les distances d'un
itinéraire allant de Rome à Gades (Cadix, en Espagne). On trouvera les noms des
villes de la Narbonnaise sur les gobelets de Vicarello qui fournissent des
listes verticales de relais avec le nombre de milles qui les séparent. |
Photo Philipppe Boissinot,
E.H.E.S.S. Toulouse |
Le nom de Rama figure, au IIIe siècle, sur
l'Itinéraire d'Antonin, rédigé vers 280, sous le règne de
Dioclétien, sur la base d'une carte établie vers 210,et, au XIIIe
siècle, sur la Table de Peutinger, rédigée à partir d'un original du IIIe
siècle.
Document amicalement fourni par Florence Mocci,
archéologue - CNRS, Centre Camille Jullian
Au IVe siècle, l'Itinéraire de Bordeaux à
Jérusalem rédigé à l'intention des pèlerins en route pour la Terre Sainte
situe une étape à Rama.
Les mutatio, mot
latin signifiant changement, furent créées en 27 avant n.è. par
l'empereur Auguste en même temps que le Cursus Publicus, le
service impérial des postes.
L'existence d'une
mutatio en bordure d'une voie romaine signifie la présence dans un village
ou une agglomération, d'équipements routiers, où le services des postes et
ensuite les voyageurs, les pèlerins trouvaient l'hébergement pour eux-mêmes, un
relais pour leurs montures et les moyens de réparer les avaries.
Il y avait donc à
Rama un village ou une agglomération, et pas un seul bâtiment, qui servait
de relais du service des postes de l'empire romain.
La voie transalpine, très
fréquentée jusqu'au Moyen Âge, était en général en terre battue sauf aux
abords et dans les agglomérations où elle était pavée ou dallée. Elle était la
plus rectiligne possible et d'une largeur comprise entre 20 et 40 pieds, soit
entre 6 et 12 m. Ce qui est une autre bonne raison pour éliminer le cheminement
complexe par le plateau du Chambon.
Malgré l'absence de preuve formelle jusqu'à
présent, un certain
consensus situait la station de Rama, au lieu-dit Rame du cadastre
de la commune de Champcella, dans la plaine alluviale en aval
immédiat des ruines du Château de Rame, à 925 m d'altitude. Pour essentiellement deux raisons
: la similitude toponymique et les distances séparant Rame de Briançon
et Embrun. La tradition orale de son côté, confortée par quelques
interprétations de chercheurs et reprise par l'IGN, faisait monter la voie romaine à travers les rochers de
la Poua jusqu'au plateau de Champcella et ensuite redescendre sur
Saint-Crépin, en datant de l'époque romaine les chemins ouvragés,
certains sommairement dallés et soutenus par de beaux murs en pierres sèches, qui
parcourent le versant sous Champcella.
Découverte et
investigations de 2003 à 2005
La sécheresse de l'été
2003 a permis
de repérer des anomalies phytographiques dans les luzernes de la plaine de
Rame, liées à la mauvaise croissance et au jaunissement précoce des
cultures au dessus de substructions. Ces anomalies indiquaient la présence de
structures enterrées. Il est alors question, non d'une station routière, mais
plutôt d'une villa [Une
villa romaine découverte à Champcella].
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Site de Rama - Axe
du chemin fossile |
Anomalies
phytographiques - Bâtiment à abside |
Mai 2005 |
Mai 2005 |
Mai 2005 |
Mai 2005 |
Cliquer sur les
photos pour les agrandir |
La photo-interprétation
effectuée par
les archéologues à partir d'une photo orthorectifiée précise un peu mieux les
observations effectuées. On remarque essentiellement un édifice orienté
sud-est/nord-ouest et un bâtiment à abside sur une superficie de 1843 m2. Les
constructions ne semblent pas se prolonger au sud. L'analyse du plan révèle deux
cours dont la plus petite pourrait correspondre à un espace d'agrément.
La partie méridionale de
l'édifice est donc composée de cette petite cour à péristyle et bordée d'un
portique. Au sud-est de cette petite cour, apparaît un édifice rectangulaire à
abside orienté sud-ouest/nord-est dont il est difficile de déterminer la
fonction exacte (thermes antique, édifice cultuel ?). Néanmoins, cette structure
est visible dès le mois de mai et subsiste à l'automne, indiquant soit une
meilleure conservation des substructions, soit une construction postérieure
accolée ou s'appuyant sur la petite cour. Les études ultérieures concluront à un
édifice postérieur moins enterré et recouvrant le bord sud de la cour.
La partie orientale,
accolée à la petite cour, est constituée de deux espaces rectangulaires.
Les constructions de la
partie septentrionale n'apparaissent que partiellement sur la photo mais
semblent se prolonger au nord. Au nord-ouest de la petite cour, se distinguent
l'extrémité sud d'une seconde cour à péristyle, plus vaste, et une partie des
portiques sud et est.
À une quinzaine de mètres
à l'est de ces constructions apparaît un alignement qui correspond,
semble-t-il, à un ancien fossé rectiligne encore visible sur une vue aérienne
verticale de 1944, soit avant le remembrement. La photo montre que le
parcellaire de 1944 conserve exactement l'orientation du bâtiment antique. Le
fossé, ancien drain, représente sans doute sous forme fossilisée un élément plus
ancien, probablement un ancien chemin qui a fixé l'alignement des parcelles. Ce
chemin fossilisé de même orientation que les vestiges se
dirige vers le nord-ouest, exactement dans l'alignement de la porte d'entrée du
château médiéval.
La
prospection géophysique
effectuée en avril 2005 sur une plus grande superficie - 11 000 m2 - n'a pas permis de
compléter le plan révélé en 2003, mais a confirmé l'extension du site vers le
nord et l'importance de l'alignement sud-est/nord-ouest correspondant au
prolongement nord d'un chemin apparaissant en trace fossile sur la photo orthorectifiée et encore visible sur la photographie aérienne de 1944.
Par contre, l'observation
détaillée effectuée en 2005 des chemins à travers la Poua et vers
Barrachin et Chabottes a exclu leur origine romaine. Ils sont de
facture plus tardive, sans doute moderne, peut-être médiévale en liaison avec le
site médiéval de Rame (?)
[Pérez, 2005, p. 8],
voire contemporaine pour le Chemin de Soureliou à Chabottes
[Vallouimages].
Ceci n'excluant pas la reprise de chemins ancestraux, médiévaux ou plus anciens.
Données du sondage
archéologique d'avril 2006
Informations extraites des conférences archéologiques données par
Florence Mocci, archéologue, à Champcella et l'Argentière.
Un
sondage archéologique a été effectué sur le site de Rame du 11 au 18
avril 2006 en creusant une tranchée de diagnostic au travers du site présumé. Il
a permis d'obtenir d'importantes informations, d'une part d'ordre archéologique
concernant la présence de constructions antiques enfouies, et, d'autre
part d'ordre géoarchéologique concernant l'environnement et la géologie.
Tranchée du sondage archéologique -
Photo Vallouimages
Il a ainsi mis en évidence
la présence d'un cours d'eau antique large de 25 m situé entre les
constructions antiques et les rochers de la Poua. Malgré une tranchée
profonde de 2,50 m, le fond de son lit n'a pu être atteint, on ne connaît donc
pas la largeur de son lit principal, mais seulement sa largeur de crue.
Ce cours d'eau, inconnu
jusqu'alors, amène plusieurs questions : Est-ce un ancien bras de la Biaysse
ou son ancien lit ? Existait-il avant la construction de la mutatio de
Rama qui aurait alors été construite sur sa rive ou a-t-il résulté d'une
péjoration climatique qui, à l'occasion d'une crue plus importante, aurait
provoqué la création de chenaux d'écoulement additionnels recouvrant en partie
le site antique ?
Deux niveaux de crues ont
été mis au jour : le premier au cours du IVe siècle est venu buté comme un des
murs de la construction qui a fait office de digue, le deuxième au début du Ve
siècle, beaucoup plus important, a recouvert tout le site antique, mais celui-ci
était déjà abandonné à cette époque. L'abandon du site donc de l'entretien
d'éventuelles digues peut expliquer que les crues ont tout recouvert.
D'ouest en est,
c'est-à-dire du bas de la Poua en direction de la Durance, la
tranchée met successivement en évidence sur une largeur de 1 m seulement :
-
Le paléo-chenal du
petit cours d'eau dont les crues ont buté dans un premier temps contre les
constructions, puis les ont recouvertes au Ve siècle après l'abandon du
site. Des crues de la Durance qui ont également recouvert tout le
site à cette époque ont aussi été identifiées.
-
Un espace correspondant au portique de
la cour avec deux murs construits en petits blocs taillés et en galets qui
correspondent à la circulation du portique qui mesure 4,40 m de large. Le
sol de circulation n'a pas été atteint, car de gros blocs n'ont pas pu être
enlevés. Ceux-ci témoignent d'une crue en plusieurs chenaux, le passage du
portique servant de chenal pour la crue du ruisseau.
-
Un petit espace correspondant à une
petite structure postérieure au site principal et associée à un petit foyer.
-
À l'extrémité est de la tranchée, un
grand bassin, reconnu sur 3,20 m de long et 1 m de large, et qui fait penser
aux piscines thermales existant dans ce genre d'établissement. Un sondage
effectué contre le mur du bassin a mis en évidence un mur beaucoup plus
ancien sur lequel s'est appuyé le bassin.
-
Enfin, le drain qui correspond
éventuellement à un axe de circulation fossilisé.
Le sondage n'a pas permis
d'aller assez profond au niveau de l'ancien drain à travers les dépôts des
crues, mais pour les archéologues, celui-ci pourrait bien représenter la forme
fossile de l'ancienne voie romaine.
Plan des vestiges par Vincent Dumas - CNRS, Centre Camille
Jullian, 2006
Document amicalement fourni par Florence Mocci,
archéologue - CNRS, Centre Camille Jullian
L'abandon du site est
révélé par la présence des grandes tuiles plates, les tegulae, longues de
40 à 50 cm qui tombent le plus souvent à plat lorsque les toitures s'effondrent
après l'abandon. Les niveaux de tegulae ont été recouverts par un niveau
d'incendie. On aurait donc eu abandon, destruction des toitures, puis incendie,
puis crue dont les dépôts ont recouvert l'ensemble. Il est important de noter
que l'abandon du site est antérieur aux crues qui l'ont recouvert et n'a pas
été provoqué par celles-ci.
Le bassin a été identifié comme tel par la présence de béton de
tuileau, béton d'étanchéité composé à parts égales de tuiles pilées, de chaux et
de sable, et de bourrelets d'étanchéité. Un sondage additionnel le long du mur
du bassin pour essayer de retrouver sa hauteur a mis en évidence plusieurs
phases de construction. Le mur du bassin s'appuie sur un mur beaucoup plus
ancien qui a été enseveli sous un niveau de crue. On aurait ainsi en dessous un
des premiers états de la mutatio du Ier siècle avant n.è. en liaison avec
la voie transalpine. Un nouveau mur de fondation est construit pour un bassin
sans doute au IIIe siècle, après un éventuel changement de fonction du bâtiment.
Au niveau de la cour avec portique, on retrouve aussi une
superposition de murs sous le niveau d'abandon de tegulae qui indique une
première occupation entre le Ier siècle avant n.è. et le IIe siècle de n.è., une
crue, une réoccupation avant l'abandon, un incendie puis une crue qui a tout
enseveli entre le milieu du IVe et le début du Ve siècle.
La petite structure postérieure au bâtiment principal est
constitué d'une petite construction, dégagé sur 1,50 m2, associé à l'extérieur à
un petit foyer. Les charbons de bois du foyer ont permis de dater la structure
entre le milieu et la fin du IVe siècle. Il s'agit en quelque sorte d'un squat
qui s'est installé en marge du site dont la fonction avait changé. La
construction était rudimentaire, une petite hutte faite de murs de torchis et
pisés dont des fragments ont été retrouvés dans les niveaux de crues, élevés sur
une assise constituée de blocs de pierres et de morceaux de tuiles de
récupération des murs alentours. Il s'agit d'une construction de la fin de
l'antiquité. À l'intérieur, on voit trois niveaux : un niveau de crue, le sol en
terre battue et le niveau d'abandon. La hutte et son sol en terre battue
reposent sur le niveau d'abandon. C'est une structure postérieure au site
principal sur lequel elle a été construite après l'abandon de celui-ci. Sur le
sol en terre battue ont été trouvés divers objets métalliques dont une clé et
une charnière. le petit foyer extérieur est lui aussi bâti sur le niveau
d'abandon de tegulae.
Tous les charbons de bois issus du foyer mais aussi du niveau
d'incendie ont été ou sont en cours d'analyse pour identifier les espèces
environnantes ( pins, arolles, chênes, bouleaux ...) et les dater (entre le
milieu et la fin du IVe siècle).
Tous ces éléments indiquent une occupation antique entre le Ier
siècle avant n.è. et le IVe siècle, suivi d'un abandon puis d'une courte
occupation de nature différente, plutôt du type squat, vers la fin du IVe
siècle.
Peu de mobilier archéologique a pu être récupéré, sans doute
enfoui sous les niveaux de crues et d'abandon. Mais quelques fragments de
céramiques ont provoqué une grosse surprise, car ils remontent aux VIIIe et VIIe
siècles avant n.è., c'est-à-dire à l'Âge du Bronze, début de l'Âge du
Fer. Ils correspondent à des urnes funéraires et indiquent donc la présence
d'une nécropole à proximité du site antique. Comme ils ont été trouvés dans les
niveaux de crue du paléo-chenal, il est difficile de situer la nécropole, au
voisinage ou à quelque distance du site antique, voire dessous.
Quelques fragments d'amphores italiques ont été identifiés du Ier
siècle avant n.è. donc du début de l'occupation de la mutatio, également
des fragments de bols, coupes, assiettes qui proviennent de la région, mais
également de plus loin notamment d'Afrique du Nord à partir du IIIe siècle.
Quelques morceaux de verre, fragments de gobelets ou de coupes
hémisphériques, renvoient à la première moitié du Ve siècle, c'est-à-dire à
l'occupation la plus tardive du site.
Une seule monnaie était identifiable, un petit bronze de
Gratien daté de la seconde moitié du IVe siècle (378 - 382). Toutes ont
été trouvées entre 1,40 m et 2,60 m de profondeur.
Les traces de faune concernent essentiellement le cheval.
Celui-ci n'était pas très consommé à l'époque romaine mais ces traces peuvent
être liées au relais de poste. Par contre, un os de cheval se trouvait dans le
foyer, mais là on se situe déjà dans l'antiquité tardive et au début de l'époque
paléo-chrétienne. Quelques ossements humains ont été trouvés dans les niveaux de
crues et sont à mettre en relation avec les urnes funéraires.
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Sondage archéologique sur le site de Rama
(Photos Florence Mocci et Kevin Walsh)
À gauche, niveau
d'abandon avec tegulae ; au centre, petit foyer tardif |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Cliquer sur les
photos pour les agrandir |
Conclusion
Une occupation antérieure
à l'antiquité, de la fin de l'Âge du Bronze au début de l'Âge du Fer,
c'est-à-dire de 900 à 600 avant n.è., a été mise en évidence. Différentes
découvertes ont été effectuées dans le secteur : au XIXe siècle par exemple, un
torque, conservé au musée de Gap sous le nom de torque de Pallon,
avait déjà été découvert dans le Gouffre de Gourfouran. Il est
contemporain des urnes funéraires dont des fragments ont été identifiés sur le
site de Rama. Il y a donc sans doute une nécropole de la période gauloise
à proximité.
Durant l'antiquité, trois phases d'aménagement ont été mises en
évidence entre le Ier siècle avant n.è. et le Ve siècle,. La première phase,
visible simplement en coupe sous le mur du bassin, serait donc du Ier siècle
avant n.è. au IIe siècle de n.è., ensuite un niveau de crue, soit de la
Durance, soit du paléo-chenal, puis un second aménagement entre le IIIe et
le IVe siècle, repéré dans le bassin et le portique, et enfin une troisième
phase qui correspond à la hutte en torchis, entre la fin du IVe et le début du
Ve siècle lorsque le grand bâtiment gallo-romain est abandonné.
Le bâtiment rectangulaire à abside garde son mystère. Chevauchant
partiellement le mur extérieur de la cour à péristyle, il lui est postérieur et
pourrait donc représenter un lieu cultuel paléo-chrétien.
Les bâtiments repérés ne sont sans doute qu'une partie de la
mutatio qui elle-même devait se trouver au sein d'un village ou d'une
agglomération. On se trouve donc en présence d'un site archéologique majeur pour
la haute Durance occupé pendant près de 14 siècles qui mérite une grande
fouille pluridisciplinaire (archéologie, histoire, géologie, environnement,
paysages).
Occupation romaine découverte à Embrun en
avril 2007
Source : Dauphiné Libéré, 19 avril 2007
La station suivante sur la voie cottienne était
Eburodunum, nom antique d'Embrun, citée sur les mêmes sources que
Rama. Embrun était à la fin de l'antiquité la capitale de la
Province des Alpes Maritimes
[précision de Philippe Leveau].
Une fouille préventive menée en avril 2007 par une équipe
archéologique de l'Inrap, Institut national de recherches
archéologiques préventives, dirigée par Christophe
Voyez, en préalable à un chantier de construction dans la ville d'Embrun,
a mis en évidence l'existence d'une occupation romaine, remontant
vraisemblablement au Ier siècle. Les archéologues ont trouvé plusieurs murs, les
habituels fragments de tuiles, les tegulae, une fosse gallo-romaine, de
la céramique sigillée, une sépulture en pleine terre, ainsi que des
constructions plus récentes mais antérieures au XVIIe siècle.
Ouvrages consultés
Jourdain-Annequin, 2004 : Sous la
direction de JOURDAIN-ANNEQUIN (C) - Atlas culturel des Alpes occidentales
Roman, 1888 : ROMAN (J) - Répertoire
archéologique su département des Hautes-Alpes
Walsh , 2007 : WALSH (K) - Rapport de
prospection-inventaire et Document Final de Synthèse
Site
internet de l'Université d'York :
History
and archaeology of human activity in
the southern French Alps
Liens connexes :
Les liens ci-dessous traduisent l'évolution
des connaissances sur le site archéologique de Rama, de la villa
romaine de l'été 2003 à la station routière - mutatio - mise en
évidence en 2006, et, de la voie romaine par la Poua à la Via
Cottia rectiligne par la plaine.
Site archéologique de Rama
(Mai 2007)
Sondage archéologique sur le site de Rame
(Avril 2006)
Prospection archéologique sur le site de Rame
(Avril 2005)
Une villa romaine découverte à Champcella
(Décembre 2004)