Passer en plein écran en
pressant la touche F11 de votre clavier
L'équipe CNRS -
Centre Camille Jullian à
Aix-en-Provence
et
le
Département d’Archéologie de l’Université de York (GB),
en collaboration avec le Parc national des Écrins,
la Communauté des Communes du Pays des Écrins, la communes de
Champcella,
le propriétaire de la parcelle, la famille Guieu-Pinatel et le
Service Régional de l’Archéologie PACA, (dir. K. Walsh et Fl. Mocci)
ont effectué un sondage archéologique sur le site de Rame du 11 au 18
avril 2006 en creusant une tranchée de diagnostic au travers du site présumé. Celui-ci a confirmé l'existence des structures enterrées que les
photographies et la prospection
géophysique de l'année précédente avaient laissé envisager.
|
|
|
|
|
|
Sondage archéologique sur le site de Rama |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sondage archéologique sur le site de Rama |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Cliquer sur les
photos pour les agrandir |
Une tranchée d'un centaine
de mètres en longueur et de près de 2 mètres en profondeur a été creusée
perpendiculairement au chemin qui longe le bas des rochers dans le champ où les
photos indiquaient la présence de structures enterrées. Il s'agit donc
simplement d'une coupe allant du chemin à l'autre extrémité du champ et non
d'une fouille au sens strict.
D'ailleurs la tranchée a
été comblée dès la fin du sondage.
En partant du chemin, les
premiers résultats encore partiels ont mis en évidence
:
-
Un chenal de
plusieurs mètres de large à quelques mètres du
chemin indiquant que la Biaysse ou un de ses
bras longeait autrefois le bas des rochers.
-
Une zone de
limons alluviaux entrecoupée de petits chenaux
d'écoulement.
-
Plusieurs murs de construction
indiquant la présence d'anciens édifices à plus de 1
mètre de profondeur.
-
Ceux-ci sont imbriqués entre eux
indiquant un réemploi de précédentes fondations.
-
un des murs a pu être dégagé sur plus
de 1,50 m de hauteur (soit 11 assises), donc à plus
de 2,20 m de profondeur depuis le sol naturel.
La comparaison des niveaux
de l'ancien lit de la Biaysse et des chenaux d'une part, et des murs
profondément enfouis d'autre part, indique l'antériorité des vestiges des
bâtiments.
L'occupation du site s'est
étalée sur toute l'époque gallo-romaine soit sur plusieurs siècles. La nature et la
destination des édifices ne sont pas encore déterminées.
|
|
|
|
|
Sondage archéologique sur le site de Rama
(Photos Florence Mocci et Kevin Walsh) |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Avril 2006 |
Cliquer sur les
photos pour les agrandir |
Première version |
Dernière version |
Dernière correction |
Avril 2006 |
Août 2006 |
Mai 2007 |
|