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Ailefroide - Carte des sites

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Ailefroide - Lumières d'automne

Lumières d'automne

Ailefroide -

Escalade au dessus d'Ailefroide

Ailefroide - Paroi de Palavar

Paroi de Palavar

Ailefroide - Paroi de Palavar

Paroi de Palavar

Ailefroide - Christiane et André Buisson devant leur buvette

Christiane et André Buisson devant leur buvette

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Petit historique des escalades d’Ailefroide

 Les grandes voies d'escalade

De tous temps alpinistiques, les parois rocheuses ont été fréquentées par les alpinistes/chasseurs, à des fins strictement utilitaires au début…Quelle décennie a-t-elle véritablement marqué la transition vers une « utilisation » volontaire des parois : on manque de relations à ce sujet…
Première escalade rocheuse certaine : c’est celle de la Fissure, escaladée par Lionel Terray et des compagnons, dans les années 41 à 43 ; les sources écrites n’abondent pas, la chose orale dit que c’est lors d’un stage «Jeunesse et montagne» que cette fissure aurait été escaladée…

Pratique encore assez rare, et très peu d’activité sur les parois dans la vingtaine d’année suivante, à part l’école historique de la Draye, fréquentée depuis longtemps (juste en face de la maison Giraud): les temps ne sont pas mûrs, la seule activité noble (et rémunératrice…) est celle de l’alpinisme…

Apparition de vents nouveaux dans la vallée, au milieu des années 60, où Jean Pierre Fédèle  participe à  l’ouverture de voies «Escalade» en montagne (et sort un recueil de ces voies nouvelles tout début 70), mouvement nettement confirmé dans les années 70, par une bande méridionale, avec Bernard Gorgeon parmi les plus actifs : 5 à 6 grandes voies, et équipement extrêmement limité : un piton à la Snoopy (et aucun gollot sur le site), les coinceurs (des «excentrics») sont volontairement privilégiés (les Friends ne sont pas encore employés), et l’exposition est «maximum» : les dalles compactes et les coinceurs, ça ne colle pas bien ensemble… ; même activité novatrice sur les blocs début 70, où l’équipe ouvre un circuit fléché…Tout cela sous l’œil curieux (avec une pointe de mépris) des alpinistes locaux… Des voies nouvelles somme toute assez peu reprises, l’alpinisme reste l’activité quasi-hégémonique…

La décennie suivante, Dominique Stumpert, jeune guide fraîchement émigré de l’Est profond, prend le relais : un peu plus de matériel, mais la pose des spits (à la main) reste minoritaire ; en tout 5 à 6 grandes voies (et d’autres volontairement laissées dans l’ombre…), et des itinéraires qui commencent à se répéter, la Cocarde cumulant peut-être aujourd’hui le plus grand nombre de parcours sur le site…Et l’apparition d’un premier topo, fait par deux guides locaux, Fred Augé pour les grandes voies, Pierre Henri Paillasson pour les écoles, va accélérer le début de fréquentation.

L’équipe Cambon/Ghesquiers/Leblanc/Fiaschi intervient au tout début des années 90, avec l’emploi de la perceuse ; et il y aura multiplication rapide du nombre de voies : 29 itinéraires sont ouverts de 90 à 95. Puis 30 encore de 96 à 2004, tout cela malgré une pause de 7 ans concernant les ouvertures côté Parc, de 1996 à 2002, pour de sombres problèmes administratifs (les ouvertures dans le Parc sont soumises à autorisation depuis 1993). A côté des ouvreurs les plus prolifiques, quelques outsiders talentueux font leur apparition, tous venus du Sud : De Robert, Elichabe, Vincens, et une forte équipe des Calanques de Marseille (Guigliarelli/Mazé/Bernard/Crespi) …

C’est le blocage mentionné plus haut qui explique que l’on en vienne aujourd’hui à ouvrir des itinéraires qui auraient pu l’être il y a une décennie… Et contrairement au site jumeau de la Bérarde, il reste à l’évidence quelques possibilités remarquables (si aucun contre temps ne vient encore une fois troubler le déroulement normal des ouvertures…).

Entre la reprise des voies existantes et l’apparition de nouveautés, ce site de parois lumineuses a encore de beaux jours devant lui …

Ailefroide - Escalade à la Tête de la Draye Ailefroide - Escalade en fissure à Palavar
À gauche, escalade à la Tête de la Draye. À droite, Escalade en fissure à Palavar

  Les petites parois

Une grosse dizaine de « petits » sites (citons la Gorge, la Fissure, les Étoiles, et le site de l’école historique de la Draye, connu et fréquenté depuis les années 50, et ainsi nommés car ne dépassant pas 30 à 50 mètres ; et des participations de grimpeurs multiples, avec le plus souvent à l’œuvre des guides du Bureau d’Ailefroide, agissant en amateurs passionnés.

Parmi les plus prolifiques, nommons Pierre Henri Paillasson, Fred Roulx et Robin Molinatti, natifs de la Vallouise, Francis Elichabe, Yann Ghesquiers et Vincent Albrand, Hervé Degonon ; puis Philippe Pellet, Jean-Michel Cambon et Guillaume Christian

Textes transmis par Jean-Michel Cambon, extraits de Escalades autour d’Ailefroide [Jean-Michel Cambon, 2005], et publiés avec son aimable autorisation. Photos du même.

Articles et liens connexes :

Ailefroide

Pré de Madame Carle

Vallon de Saint-Pierre

Escalade-Oisans

Le site de Jean-Michel Cambon

Front de Libération de la Snoopy

Le manifeste convaincant de Sébastien Foissac pour le retour aux sources pour l'une des voies d'escalade historiques d'Ailefroide.

Ailefroide - Jean-Michel Cambon à la Draye
 

Jean-Michel Cambon à la Draye

  

Jean Pierre Fédèle, entouré de Tiapa Langevin et de Pierre Engilberge, deux figures historiques de l'alpinisme vallouisien.

Ailefroide - Jean-Michel Cambon à la Draye

 

 

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