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Val Pellice
En cours de rédaction
Le Val Pellice en amont de Bobbio, en contrebas
Villeneuve
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La valle Pellice ou la Val Pellice en Italien, ou
« le Val Pellice » en français, est
une vallée des Alpes Cottiennes dans l’ancienne province de Turin (1).
Elle est située au nord du Mont Viso et est limitrophe du haut Guil.
Elle doit son nom au Torrent Pellice qui la parcourt depuis les hauteurs
du Mont Granero (3170 m) dans les Alpes Cottiennes. C’est la plus
importante des trois Vallées vaudoises.
Son nom italien a été mal francisé en « le Val Pellice », malgré
une appellation française déjà existante « Val Pélis/Pellis », autrefois
« Vallée de Luserne ». Son nom en occitan est Val Pèlis,
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En effet,
quatre langues s’y côtoient ou s’y
sont côtoyées : l’italien, langue
administrative officielle depuis 1560 ; le français, langue officielle
de l’Église vaudoise pendant deux siècles ; l’occitan, langue populaire
qui constitue le principal substrat de la toponymie ; le piémontais,
langue populaire et commerciale. Mais comme ses voisines, la vallée
revendique son appartenance à la culture occitane.
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La basse
vallée jusqu’à Bobbio Pellice, ouverte à l’est, correspond à la
zone d’habitation principale avec de nombreuses exploitations agricoles.
L’espace se ferme dès la sortie de Bobbio à 750 mètres d’altitude
et la vallée devient alors de plus en plus sauvage. La plupart des
hameaux, borgata, sont abandonnés et les ruines y sont
nombreuses. La borgata de Villeneuve, Villanova, est la
plus élevée à seulement 1250 mètres d’altitude, elle n’est plus occupée
qu’en été avec une trattoria, mais elle était autrefois le siège
d’une caserne de carabiniers. Aujourd’hui c’est le point de départ pour
les montées en refuges et les randonnées pour les cols vers le Queyras
limitrophe.
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Torre Pellice,
« La Tour » en français (nom dû à la présence d’une tour au lieu-dit
actuel al Forte, « au fort ») en est la commune la plus connue
(4735 habitants en 2010). Elle est le siège principal des institutions
de l'Église évangélique vaudoise avec en particulier la Maison vaudoise
(Casa valdese) dans laquelle se réunit le synode vaudois, le
Temple vaudois et le Centre culturel vaudois qui héberge le musée et la
bibliothèque. Tous ces bâtiments de la seconde moitié du XIXe siècle ou
du début du XXe sont regroupés le long de la Via Beckwith, du nom
de John Charles Beckwith, un général anglais
qui contribua au financement du Quartier vaudois et de plusieurs écoles
dans les villages des trois vallées.
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Angrogne, dans une vallée adjacente
qui conflue en aval immédiat de
Torre Pellice, garde une place à part dans l’histoire vaudoise avec
notamment le site du synode de Chanforan en 1532 sur une « hauteur
éloignée » (comme le signifie le nom).
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Notes :
(1) Nommée « ville métropolitaine de Turin » depuis 2015.
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Articles connexes :
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