Ville-Vallouise - la place de l'église et le café des Alpes restaurant
Dans l'ensemble, en comparant les vues d'hier et d'aujourd'hui, on ne peut pas parler de grand bouleversement depuis la fin du XIXe siècle.
Certes, le bâti a évolué, sa fonction agricole a beaucoup reculé, voire disparu en certains lieux. Les chemins de terre sont devenus des routes goudronnées. Les eaux du Gyr et de l'Onde ne divaguent plus, une partie part en conduite forcée vers les centrales électriques. La traversée de Vallouise est endiguée. Les berges sont reconstruites ou transformées en parking.
Les champs ont laissé place, au mieux à des prés ou à des vergers, eux-mêmes de moins en moins entretenus, ou ont été transformés en lotissements. La végétation a gagné du terrain, toute la pente sous le Travers est maintenant arborée : Champ Clément est devenu Bois Clément et les différents essarts n'en sont plus.
La voirie s'est bien sûr adaptée, les ruelles étroites traversant les villages ont été doublées par des voies de contournement. Le pont de Vallouise en est à sa troisième version, après le pont de bois, le pont avec les arches en béton, on a maintenant un pont moderne.
L'intérieur des villages a été rénové et restauré un peu partout. Les cimetières ont quitté les abords des églises. Mais, l'élément qui a le plus bougé est la fontaine de la place de l'église à Vallouise. Sur la place, puis bousculée par le monument aux morts, sur le bord de la place à nouveau, au milieu ou presque actuellement, bientôt plus centrée et dans l'axe de la rue dans les projets en cours ; la fontaine se balade beaucoup à Vallouise, symbole d'une vallée en mutation.
