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Détail d'un vitrail de la Cathédrale de Fribourg, XVIe siècle

Plan de la mine en l'état des connaissances actuelles

Mines d'argent du Fournel - Plan de la mine en l'état des connaissances actuelles

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Coupe de la mine en 1905

Mines d'argent du Fournel - Coupe de la mine en 1905

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Galerie du Quartier Nord

Mines d'argent du Fournel - Galerie dans le Quartier Nord

Photo CCSTI Saint-Jean

Galerie de roulage du niveau Sainte Barbe

Mines d'argent du Fournel - Galerie de roulage du niveau Sainte Barbe

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 Roue hydraulique

Mines d'argent du Fournel - Roue hydraulique

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Pompe de la

fin du XIXe siècle

Mines d'argent du Fournel - Pompe de la fin du XIXe siècle

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Mines du Fournel

L'extraction au XIXe siècle

Les ouvrages souterrains des périodes récentes sont marqués par la technique d'abattage à la poudre, en usage dans les mines depuis le début du XVIIe siècle. Le travail du mineur consiste à forer des trous à l'aide d'un fleuret, puis d'y introduire une cartouche de poudre et à le refermer par un bourrage d'argile. Les opérations de bourrage et de mise à feu ont été la cause de nombreux accidents parfois mortels.

Le filon est exploité selon la méthode des chambres et piliers. Le champ d'exploitation est préalablement découpé par des niveaux de galeries et des plans inclinés. Puis l'épaisseur du filon est abattu en prenant soin de ménager des piliers pour soutenir le "toit". Lorsque le filon est très riche, les piliers sont eux-mêmes exploités et remplacés par des ouvrages en maçonnerie. Il est également fréquent que les vides soient remblayés avec les déblais stériles des chantiers voisins ou des galeries de recherche pour prévenir tout éboulement. 

Mines d'argent du Fournel - Chantier du XIXe siècle

Mines d'argent du Fournel - Chantier du XIXe siècle - Galerie de roulage

Mines d'argent du Fournel - Chantier du XIXe siècle - Galerie de roulage

Mines d'argent du Fournel - Chantier du XIXe siècle - Galerie de roulage

Chantiers du XIXe siècle - Diverses galeries de roulage

Photos Vallouimages - Janvier 2006

Mines d'argent du Fournel - Chantier boisé dans le Quartier du Lacet

Mines d'argent du Fournel - Chantier du XIXe siècle - Salle du pilier

Mines d'argent du Fournel - Boisage du XIXe siècle

Mines d'argent du Fournel - Chantier du XIXe siècle - Poutre de soutènement

Chantier boisé

Salle du pilier

Boisage du XIXe siècle

Poutre de soutènement

Photo CCSTI Saint-Jean

Photo CCSTI Saint-Jean

Photo CCSTI Saint-Jean

Vallouimages - Janvier 2006

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 Sur les chantiers d'abattage le transport des matériaux se fait à l'aide de brouette en bois jusqu'à la plus proche galerie de roulage. Ces dernières, équipées d'une voie ferrée, peuvent s'étendre sur plusieurs centaines de mètres. Des niveaux supérieurs vers la galerie de sortie au jour, le minerai est déversé dans des couloirs en bois ou "trémies". À l'inverse, le minerai abattu dans les niveaux inférieurs est rassemblé au niveau d'un grand plan incliné (environ 30) de pente), puis remonté à l'aide d'un treuil. Lorsque les travaux s'enfoncent sous la galerie principale, à partir de 1850, l'extraction se fait à la force des bras. En avril 1856, le treuil est couplé à une roue hydraulique, laquelle est détruite un mois plus tard par la grande crue. Il faut attendre les années 1870 pour qu'un dispositif hydraulique soit à nouveau installé pour le tirage des matériaux.

Au commencement de la reprise moderne, les chantiers sont concentrés dans les Vieux Travaux. À partir de 1847, l'essentiel de l'extraction a lieu par la galerie de Rebaisse. À partir de 1853, le champ du filon est activement exploré à la fois vers le sud, en passant sous le Torrent du Fournel (Quartier Rive Droite), vers le nord (Quartier du Nord), vers l'ouest (Quartier Sainte Barbe) et vers l'est en suivant l'aval-pendage (Quartier du Centre, de Sainte Claire et du Soleil).

Les travaux du Nord s'étendent considérablement en remontant sous le versant de l'Eychaillon. En 1857, une communication avec le jour est réalisée à +40 m (au-dessus de la galerie de Rebaisse) : la galerie du Lacet. En 1869, les limites du filon sont atteintes vers +100. D'autres ouvertures sont réalisées, à la fois pour raccourcir les trajets d'accès et pour améliorer l'aérage : galerie Sainte Barbe +61, galerie Saint Pierre +24, galerie du Courant d'Air ou Rive Droite +11.

Mines d'argent du Fournel - Salle des poutres, avant dégagement

Mines d'argent du Fournel - Salle des poutres, après dégagement

Mines d'argent du Fournel - Salle des poutres, après dégagement

Mines d'argent du Fournel - Puits noyés dans le Quartier Nord

Salle des poutres, avant et après dégagement

Puits noyés Nord

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Photos Vallouimages - Janvier 2006

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Mines d'argent du Fournel - Berline dans le Quartier Sainte Barbe

Berline dans le Quartier Sainte Barbe

Mines d'argent du Fournel - Berline

Mines d'argent du Fournel - Brouette dans le Quartier Nord

Berline dans le Quartier Sainte Barbe

Berline

Brouette Quartier Nord

Photo CCSTI Saint-Jean

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Vallouimages - Janvier 2006

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Sous la galerie de Rebaisse les mineurs sont également confrontés au problème de l'exhaure, c'est à dire l'évacuation des eaux d'infiltration, abondantes du fait de la proximité du torrent. Dans un premier temps, des pompes à bras sont mises en action dans les différents puits. En 1853, les travaux sont déjà à la profondeur de 20 m sous la Rebaisse et les pompes sont alors actionnées par une roue hydraulique installée à l'entrée de la galerie, au bord du torrent, la transmission du mouvement se faisant par des tirants qui empruntent les 70 m de la galerie. En 1856, on installe la roue hydraulique dans une salle à l'intérieur de la mine, supprimant du coup les pertes de rendement liées à la transmission par tirants. Mais la terrible crue du mois de mai dérange la machine et inonde complètement les travaux inférieurs. Il faut attendre plusieurs mois les pièces de rechange car les ponts dans la vallée de la Durance sont coupés. les exploitants s'efforcent ensuite de rassembler toutes les aux d'infiltration dans le puits de la pompe principale en créant des galeries qui traversent l'ensemble des chantiers du nord au sud : le niveau 618 est opérationnel en 1867 ; le niveau 636 en 1869. À la disparition de Suquet en 1872, le puits de la pompe a atteint la côte -53. Mais l'arrêt momentané des travaux provoque à nouveau l'inondation de la totalité des ouvrages inférieurs. Cette fois-ci la vieille machine n'arrive pas à épuiser les 20 000 mètres cubes d'eau accumulées et, malgré diverses améliorations, les profondeurs de la mine restent inaccessibles. En 1879, une pompe foulante est installée, les fonds sont asséchés et parallèlement une communication est établie avec la grande galerie d'écoulement arrivant à la côte -120.

Mines d'argent du Fournel - Treuil de 1906 dans la Salle des Machines

Mines d'argent du Fournel - Treuil de 1906 dans la Salle des Machines

Mines d'argent du Fournel - Treuil de 1906 dans la Salle des Machines

Mines d'argent du Fournel - Circuit de pompage

Treuil de 1906 dans la Salle des Machines

Circuit de pompage

Photo CCSTI Saint-Jean

Photos Vallouimages - Janvier 2006

Vallouimages - Janvier 2006

Mines d'argent du Fournel - Pompe de la fin du XIXe siècle

Mines d'argent du Fournel - Pompes de la fin du XIXe siècle

Pompe de la fin du XIXe siècle

Photo CCSTI Saint-Jean

Vallouimages - Janvier 2006

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La nécessité de cette grande galerie apparaît dès 1853. Elle est commencée le 29 octobre 1855, 450 m en aval de l'établissement minier et à peu de distance de la vallée de la Durance. Elle traverse tout d'abord des schistes anthracifères où quelques veines de charbon sont découvertes. En 1858, elle dépasse la longueur de 200 m et atteint  les  quartzites.   Mais  l'extrême  dureté de cette roche et les coûts de percement qu'il en résulte entraînent son interruption en 1859. Les années suivantes quelques tentatives de reprise ont lieu portant sa longueur à 264 m. Le percement est repris en janvier 1878 à l'aide d'une perforatrice à air comprimé et fin décembre la galerie développe 600 m. Courant 1879, un puits vertical de 70 m perce les travaux supérieurs permettant l'écoulement des eaux. Il faut ensuite attendre 1904 pour qu'une communication par plan incliné soit réalisée et que la grande galerie d'écoulement devienne également une galerie de transport.

 

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